Le changement climatique menace la gastronomie britannique. Au cours des quarante dernières années, la mer du Nord s’est réchauffée quatre fois plus vite que la moyenne mondiale. Or, l’aiglefin, ce poisson qui traditionnellement termine sa vie en fish and chips, nage en eaux froides. Avec une hausse des températures qui pourrait atteindre 1,8 °C d’ici à 2050, le nombre d’aiglefins présents en mer du Nord va accuser « une nette diminution », alerte une équipe de recherche de l’université anglaise d’Exeter. Interrogé par l’AFP, Steve Simpson, l’un des coauteurs de cette étude publiée dans la revue Nature Climate Change est catégorique : « pour maintenir une pêche durable au Royaume-Uni, nous avons besoin de nous passer de l’aiglefin accompagné de ses frites et de regarder vers l’Europe du Sud pour nous inspirer d’une autre gastronomie ».
Une dépêche AFP à lire sur Sciences et Avenir
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