A cinq euros (ou presque) la boîte de tampons, il coûte bien cher d’être une femme en âge de procréer en France. Après avoir dénoncé la « women tax » qui voit le marketing faire gonfler le prix des produits s’adressant aux femmes, le collectif Georgette Sand a lancé le 5 mars dernier une pétition pour que les tampons, les serviettes et les coupes menstruelles soient reconnus de « première nécessité ». A la clé si cela était reconnu : une baisse de TVA, puisque ces produits – comme la farine, le lait ou les crèmes glacées – sont taxés à 5,5%, contre 20% pour les autres. 12 000 signatures plus tard, les membres du collectif sont reçues ce jeudi 2 avril au ministère des Finances. Une victoire partielle, car une baisse de la TVA ne serait possible que si tous les pays de l’Union Européenne donnaient leur accord.
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