Princess Elisabeth est propre. Dotée d’équipements à la pointe, elle se veut être une station de recherche « zero emission » de CO2. Ses atouts technologiques pourraient rendre jalouses les 52 autres bases polaires de l’antarctique. Princess Elisabeth est en effet la première à fonctionner totalement grâce aux énergies renouvelables. Ce projet belge est réalisé par l’International Polar Foundation et démontre que des solutions existent pour faire face au défi climatique.
Les mensurations de Princess Elisabeth :10 mètres de hauteur pour 22 mètres de côté. Construite en bois et enrobée d’inox, la station polaire est éco-construite. Elle est équipée de matériaux respectueux de l’environnement, et devrait être au top de la gestion des déchets, de l’utilisation des énergies propres et de la consommation énergétique. Neuf éoliennes de 6KWh chacune et quelques centaines de m2 de panneaux solaires photovoltaïques et thermiques assureront l’alimentation en énergie de la station. Et pour les eaux usées, une station de traitement sera aménagée.
Avant le montage en Antarctique, un essai d’assemblage de la base avait été réalisé dans l’ancienne gare maritime de Tour et Taxis à Bruxelles.
Dès son inauguration, Princess Elisabeth pourra accueillir sur un site encore non exploré, située au Nord-Est du pôle, une vingtaine de scientifiques pour des recherches sur la météorologie, la sismographie, la glaciologie, le magnétisme terrestre, et l’étude des changements climatiques. Ce projet de 12,7 millions d’euros est financé principalement par des fonds privés, comme Suez, Electrabel, Laborelec ou encore Dexia.
Crédit photo : International Polar Foundation
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