Evaluée par une équipe de dix-huit chercheurs qui viennent de publier leur étude dans la revue scientifique Journal of clinical endocrinology and metabolism, cette somme pharaonique représente plus de 1,2% du PIB de l’Union européenne. L’addition repose sur l’hypothèse d’un lien de causalité entre les perturbateurs endocriniens – des molécules utilisées dans de nombreux produits industriels et interférant avec le système hormonal – et un certain nombre de pathologies. Retards de développement cérébral, autisme, obésité, diabète et stérilité masculine figurent aux premiers rangs. Les molécules les plus incriminées étant les organophosphates (OP) – utilisés pour les pesticides – et les polybromodiphényléthers (PBDE) – servant à ignifuger plastiques et textiles. Traitements médicaux, mais aussi absentéisme et perte de productivité ont été pris en compte pour aboutir à la facture finale. Les chercheurs estiment d’ailleurs que celle-ci est très probablement sous-évaluée, n’ayant choisi de prendre en compte que des molécules pour lesquelles la relation de causalité est hautement probable.
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