“Ce phénomène n’est pas simplement un problème des pays en développement”, précise Daniel Kaufmann, directeur du programme gouvernance de la Banque mondiale, organisme à l’origine de ces recherches sur le coût de la corruption. Selon d’autres calculs, les pays qui ont renforcé l’état de droit et lutté contre tous ces pots-de-vin ont vu “leur revenu national quadruplé et la mortalité infantile chuter de 75%”. Des résultats ahurissants qui s’obtiennent comment ? “La mondialisation peut aider à maîtriser la corruption en augmentant la transparence et la concurrence”, explique Daniel Kaufmann. “Les entreprises multinationales peuvent avoir un effet important sur la gouvernance et la corruption dans une économie en développement, pour le meilleur ou pour le pire”, conclut le spécialiste qui voit donc le meilleur du libéralisme avant le pire.
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