Slim, patte-d’eph’ ou plus simplement classique, le jean traverse les âges sans perdre une ride. Naissant dans les champs de coton pour finir à la poubelle, cet objet intergénérationnel a un impact considérable sur l’environnement. Si la fabrication de ce vêtement participe au changement climatique, son utilisation et sa fin de vie sont tout autant à remettre en cause. « La moitié des impacts est générée pendant les étapes de production du pantalon. Mais le consommateur peut influencer cette étape par son comportement d’achat : choix d’un pantalon en coton bio, choix d’un pantalon en toile brute pour éviter l’utilisation de produits chimiques pour le délavage, etc. L’autre moitié des impacts est due à l’utilisation et à la fin de vie du pantalon, qui sont sous la pleine responsabilité du consommateur », explique un rapport de l’ADEME, agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
Des éco-conseils pour être éco-responsable
Le consommateur peut en effet minimiser ces impacts environnementaux en adoptant un comportement d’utilisation éco-responsable. Et comme il n’y a pas d’âge, autant commencer par les jeunes qui intègreront peut être plus facilement ces petits gestes. C’est donc avec un ton moderne, un air de tecktonic et quelques pas de danse que le spot du PNUE apparaitra sur nos écrans. L’équation est simple : « Porte ton jean au moins 3 fois, lave-le à froid, sèche-le à l’air, oublie le fer, c’est 5 fois moins d’énergie consommée ». Si ces recommandations peuvent paraître simplettes, il semble que le calcul le soit lui aussi. Le bénéfice de ces actions est modeste à l’échelle d’un individu mais multiplié par le nombre de consommateur de jean, il peut devenir immense.
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