Plus fatigués, moins bien nourris, moins épaulés, les enfants qui vivent en zone d’éducation prioritaire (ZEP) sont mal armés pour réussir à l’école. Dans son baromètre annuel réalisé auprès de 633 écoliers de CM1 et CM2, l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) en donne la preuve en chiffres.
Dans les quartiers sensibles, les petits déjeuners sont rares et les nuits plus courtes. A peine un écolier sur deux (54%) déjeune tous les matins, et près de la moitié se couche après 22 heures. A l’inverse, dans les milieux favorisés 82% des enfants déjeunent systématiquement et 71,5% s’endorment au plus tard à 21 heures. La télé dans la chambre, présente chez les deux tiers des enfants de ZEP, explique en grande partie cet écart.
Dans ces quartiers, les enfants sont aussi moins nombreux à se faire aider dans leurs devoirs (28,5% contre 41,5%) et, pour eux, les visites de lieux culturels sont deux fois moins fréquentes.
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