La Coupe du monde, c’est fini. Mais que vont devenir les stades construits pour l’occasion ? Si certains doivent accueillir des équipes locales ou être utilisés lors des Jeux olympiques de 2016, pour d’autres, on s’interroge encore. Que faire ? Les convertir en structures capables d’accueillir des logements, pardi ! C’est ce que proposent Axel De Stampa et Sylvain Macaux, deux architectes français. Pour justifier leur projet baptisé « Casa futebol », les deux hommes citent l’Institut de recherches en économie appliquée (Ipea) qui évalue à 5,2 millions le nombre de logements manquant au Brésil. De l’espace d’un côté, un manque de l’autre, l’équation semble simple. Pour la résoudre, « Casa Futebol » envisage de mettre en place des logements modulables de 105 m2 et intégrables à la structure des stades, notamment extérieures. En images c’est plus parlant :
Le stade national de Brasilia Mané-Garrincha. Crédit photo : Casa futebol
En vue rapprochée. Crédit photo : Casa futebol
L’Arenas das Dunas. Crédit photo : Casa futebol
Et le football dans tout ça ? Les stades resteraient pendant ce temps ouverts aux activités sportives et les recettes des matches pourront même servir à entretenir les logements. Une drôle d’idée qui est loin de convaincre tout le monde. Sur Ryot.org, Alexandra Govere s’interroge sur le côté technique : « Est-ce que les stades peuvent supporter une telle charge supplémentaire ? », mais surtout éthique : « Est-ce les Brésiliens aisés paieront pour voir des matches dans des stades où habitent les pauvres ? » Avant d’ajouter : « Ranger les pauvres en les entassant comme des blocs risque d’augmenter le fossé entre les classes. »
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