« 10 millions d’équidés, 100 000 chiens, 200 000 pigeons : dans tous les camps, les animaux ont été enrôlés en masse dans la Grande Guerre pour porter, tracter, guetter, secourir, informer… » Dans les tranchées encore : des animaux domestiques abandonnés, des rats, des poux tour à tour sympathiques ou irritants, croisent la vie des combattants. Autant de bestioles qui ont « aidé les soldats à survivre dans l’enfer, à s’accrocher à la vie, à occuper leur temps », précise Eric Baratay dans une chronique parue sur le site du Centre national de la recherche scientifique. A travers son ouvrage paru en 2013 (1), Bêtes de tranchées, l’historien conte l’implication des animaux à poils et à plumes pendant le conflit du début du siècle. Souvent oubliés, toujours mésestimés, c’est de ces bêtes-là que l’historien a décidé de conter le point de vue en suivant leur itinéraire, de leurs réquisitions à leur mort, leurs fatigues et leur souffrance.
A lire sur le journal du CNRS.
(1) « Bêtes des tranchées. Des vécus oubliés », Eric Baratay, CNRS Editions, octobre 2013, 22 euros
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