Les Dernières Ethnies : avant qu’elles ne disparaissent, de Jimmy Nelson, teNeues, 424 p., 128 euros (également disponible en version collector XXL)
Il a posé son regard sur les Tsaatan de Mongolie, marché sur les pas des Himbas de Namibie et suivi les Asaro jusqu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le photographe américain Jimmy Nelson a fixé les traces des « dernières » tribus de la planète. « Je voulais faire un travail ambitieux sur le plan graphique. Un travail que l’on ne pourrait effacer et qui conserverait la mémoire d’un monde qui disparaît très rapidement », dit-il. Si les images semblent exhumées d’un carnet d’aventurier du XIXe siècle, c’est bien un témoignage d’aujourd’hui que nous livre le photographe. L’œuvre est remarquable, même si le parti pris esthétisant délaisse les sentiers du journalisme et, a fortiori, ceux de l’anthropologie. Peu importe, sans doute. Cette déambulation planétaire – 44 pays traversés – nous touche autrement. Elle offre un miroir à l’humanité tout entière, dans lequel elle pourra se contempler et (re)découvrir ses origines. —
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