Ne dites plus "vente forcée", dites "up selling". Egalement traduit en "rebond commercial", "vente incitative" ou "vente poussée", l’"up selling" consiste pour le vendeur, à jouer sur les petites faiblesses du client pour l’inciter à dépasser le budget qu’il s’était fixé pour l’achat d’un produit. Un peu comme ce jour où, bien que complètement fauché(e), vous avez poussé la porte du restaurant en comptant vous en tenir à un menu à 12 euros. Les sourires enjôleurs et questions pointues du serveur - "vin ou eau gazeuse ? café ou dessert ?" - vous ont une fois de plus fait perdre la raison et la partie. Le "serveur-up seller" vous a présenté une addition de 25 euros. Parmi d’autres, les concessionnaires automobiles (et leurs options) et la restauration rapide (et ses menus géants), dopent leurs ventes à coup d’"up selling". Car, les études scientifiques le prouvent, l’"up selling" a pour effet principal, une intense stimulation des zygomatiques du vendeur. Mais attention, toute surdose peut induire chez le consommateur des effets indésirables : gorge et intestins noués, dessèchement de la bouche, pointe d’amertume virant à l’acidité. Voire, sensation de s’être fait prendre pour un pigeon.
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