1 152 533 m3 de déchets radioactifs sont répartis aux quatre coins du territoire français, selon le nouvel inventaire de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Soit près de 120 000 m3 de plus qu’en 2006, date de la dernière édition de ce décompte triennal.
68,8 % de ces déchets sont de faible ou moyenne activité. C’est le cas notamment des matériaux issus de l’exploitation et de la maintenance des installations nucléaires. Et 20,1% d’entre eux présentent même une très faible activité. Parmi eux, les déchets issus du démantèlement des installations nucléaires. Seuls 0,2% sont "à haute activité" soit provenant directement du recyclage des combustibles nucléaires. Un volume riquiqui pour une toxicité maousse. Ceux-là seraient responsables de 95% de la radioactivité totale des déchets.
Et la montagne des résidus radioactifs n’est pas prête de rapetisser. En 2030, prévoit encore l’Andra, le volume s’élèvera à 2 251 449 m3. Un défi pour le secteur qui doit stocker et sécuriser ces matériaux toxiques.
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