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2-09-2013

Fringues : des inspections d’usine peu fiables

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« Nous auditons des usines bangladaises depuis vingt ans et je me demande : ’pourquoi les choses ne changent-elles pas ? Pourquoi ne s’améliorent-elles pas ?’ », s’interroge Rachelle Jackson, directrice de durabilité et d’innovation à Arche Advisors, un groupe d’audit basé en Californie. Sa mission ? Remonter la chaîne des fournisseurs et surveiller les conditions dans lesquels ont été fabriqués ce pull, cette montre ou cette paire de chaussures qui finira un jour dans vos placards.

Si les choses ne s’améliorent pas, c’est peut-être que les inspections ne sont pas rigoureuses, décrypte le New York Times. Au fil d’une grosse enquête, le quotidien américain décrit des inspections ultra-rapides - six à huit heures peuvent « suffire » à un inspecteur pour contrôler une usine de 1000 employés, vérifier le montant des salaires, l’âge des salariés, l’absence de produits chimiques, souligne le quotidien. Rapides, tant que certaines finissent par négliger la simple existence, ou non, d’une sortie de secours.

Ainsi le New York Times conte la visite d’inspecteurs mandatés par Walmart dans une usine de la province de Guangdong, en Chine. Une visite destinée à valider la production de milliers de marchandises de Noël pour un montant de 2 millions de dollars (1,5 millions d’euros). Problème : aucun des costumes de rennes, ou de pères Noël présentés n’avaient été produits par l’usine inspectée. Non, les costumes avaient été cousus plus loin, dans une usine illégale, qui n’était pas certifiée selon les critères institués par Walmart. Un intermédiaire s’était simplement chargé de déplacer les marchandises d’une usine à l’autre pour l’inspection.

« Les sociétés d’auditing sont de plus en plus mises sous pression. On leur demande d’aller plus vite et c’est difficile pour elles de savoir ce qui passe vraiment dans cette industrie », justifie Dara O’Rourke, un expert de l’université de Californie. Une pression encore accentuée par le drame du Rana Plaza qui a tué 1129 ouvriers en avril. Depuis, en effet, les chaînes mondiales n’en finissent pas de signer des accords et de multiplier les audits. Objectif afficher : améliorer la transparence de leurs chaîne de production comme le bien-être de leurs ouvriers. Beaucoup de bruit pour peu de résultat à en croire l’enquête de ces journalistes américains.

- A lire sur le site du New York Times

Vous voulez savoir vraiment d’où viennent vos fringues ? Lisez notre dossier : « Déshabillons-nous »

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