Pour la Banque mondiale, c’est clair : la corruption accroît les coûts des entreprises. Elle est donc un obstacle au développement de la concurrence. Donc du développement tout court. Elle est donc un des obstacles à la réduction de la pauvreté. Le Rapport 2005 sur le développement, publié par l’institution pointe notamment du doigt l’Algérie, le Cambodge et le Nicaragua, pays où "le prix de la corruption représente en moyenne 6 % du chiffre d’affaires des entreprises." Plus généralement, la Banque mondiale note que le phénomène peut être plus prononcé dans les pays dont l’économie dépend fortement des exportations de matières premières (minerais, pétrole, ressources naturelles). L’institution propose quelques pistes pour lutter efficacement contre la corruption, parmi lesquelles le pluralisme politique et la liberté de la presse.
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