Ce nouvel indicateur, utilisé pour la première fois au niveau européen, vient éclairer les disparités de conditions de vie dans l’UE.
Jusqu’à présent, la pauvreté n’était mesurée que de manière monétaire, avec un calcul relatif aux revenus de chaque pays. La privation matérielle se penche elle sur neuf critères considérés comme nécessaires pour avoir un niveau de vie convenable [1], où que l’on vive en Europe.
Autour de la moyenne de 17%, des écarts considérables apparaissent entre nouveaux et anciens pays membres : 50% en Roumanie, 40% en Lituanie et plus de 30% en Pologne, Hongrie, Chypre, Slovaquie et Lituanie contre 3% au Luxembourg et moins de 10% ou moins dans les pays nordiques, aux Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni. Alors que la part de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, principale statistique jusqu’à présent publiée, était en 2007 plus forte au Luxembourg (14%), qu’en Hongrie (12%)...
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