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11-06-2009

46%

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C'est la part de Français qui pensent que leur entreprise ne fait rien ou presque pour l'environnement.
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"Mon entreprise ne fait rien ou assure le minimum légal". Voici ce que répondent 46% des Français lorsqu’on les interroge sur les initiatives vertes de leur société, selon une enquête menée fin mai 2009 auprès de 740 salariés par LinkedIn, réseau professionnel sur Internet. Pire, 8% d’entre eux estiment que la politique environnementale de leur entreprise relève du greenwashing. Ce manque de crédibilité évolue avec la taille de la société. Ainsi, les mieux notées sont les très grandes entreprises, dont seulement 29% des salariés pensent qu’elles ne font rien ou presque pour l’environnement alors qu’ils sont 65% à faire cette réponse parmi les entreprises de taille moyenne.

A lire aussi dans Terra eco :
- Qui sont les "M. Propre" des multinationales ? Rencontre avec les directeurs du développement durable de quelques grandes entreprises françaises.

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  • Eric INFOPLANETE : Pas le temps pour du D.D

    Un élément m’interpelle sur ce sondage. 46 % des français pensent que leur entreprise ne fait pas suffisamment pour le D.D, certes, mais que pensent les autres ?
    Cela dit, cette observation semble aller de pair avec la réaction politique et aux peu de consistance, ou en tout cas de concrétisations qui suivent les décisions trop génériques du Grenelle.
    Si l’on tente de se mettre à la place d’un chef d’entreprise qui voit venir un gros nuage noir, diminue sa production, réduit ses marges et s’entend dire qu’il faut faire du D.D sans piste véritablement concrète, sans contrepartie économique et sans vision du résultat, on peu comprendre qu’il y aient quelques réticences à s’engager dans ce modèle inconnu de développement.
    Et si l’on regarde un peu plus loin , on retrouve finalement a peu près les mêmes réticences dans une famille dont le pilier se retrouve au chômage ou ne va pas tarder à l’être, se demande comment il va pouvoir faire pour nourrir les siens, et à qui l’on serine, à longueur de journée, de radios, de journaux, même de spots publicitaires, que c’est la crise et que, en plus de cela, pour ceux qui n’auraient pas assez de "problèmes", ou pour ceux qui ne sauraient pas quoi faire, il faut sauver la Planète.
    La mission est un peu lourde, ne croyez vous pas.
    "Jim Phelps" ! C’est un métier (cf : Geneviève Ferone)
    Cependant, lorsque nous aurons compris qu’il faut dans les entreprises, au même titre que dans les écoles, des actions concrètes de sensibilisation et la mise en place d’ateliers pédagogiques qui permettrons aux hommes de réfléchir ensemble sur une projet commun, un projet qui fédère toutes les intelligences, à tous les niveaux sociaux, du balayeur au chef d’entreprise, autour d’un enjeu qui n’est ni plus ni moins que la lutte contre une guerre sociale mondiale à venir, alors nous aurons fait un grand pas en avant.
    Celui d’éviter de rejeter la faute sur l’autre et d’entamer enfin, collectivement la réflexion sur des solutions de sociétés, tant que nous avons le temps, la disponibilité, quelque trésorerie dans les fonds de nos tiroirs et le ventre encore plein.
    Tant que nous avons encore le temps !

    Voir en ligne : http://infoplanete2.unblog.fr/

    18.06 à 09h51 - Répondre - Alerter
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