Chaque Français dépense en moyenne 1450 euros pour sa consommation totale annuelle d’énergie. Mais derrière ce montant, les différences sont de taille entre les ménages selon leur lieu et leur type d’habitation.
Dans une étude publiée le 7 mars, le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) relève que « les ménages qui habitent les petites villes ou les communes rurales ont des factures plus lourdes » : 1700 euros pour les ménages habitant dans des unités urbaines entre 2 000 et 20 000 habitants (soit +17% par rapport à la moyenne) et 1785 euros (+23 %) pour ceux vivant en communes rurales. A l’inverse, les ménages des grandes villes et de l’agglomération parisienne ont des dépenses moindres : -14 % (1247 euros) pour les unités urbaines de plus de 100 000 habitants, -27 % dans l’unité urbaine de Paris (1060 euros). La raison ?
A la campagne ou dans les petites villes, on habite plus souvent des maisons individuelles de grande taille et des bâtiments à mauvaise efficacité énergétique. Le fait d’habiter dans des immeubles, cerné de toutes parts par les voisins, explique pourquoi les dépenses des Parisiens sont – une fois n’est pas coutume – inférieures à celles des autres Français. Et comme les revenus franciliens sont supérieurs à ceux du reste de la France, le taux d’effort énergétique - c’est-à-dire la part que prend la facture d’énergie pour le logement dans le budget domestique - n’est que de 3.1% pour les ménages de l’agglomération parisienne, contre 7.3% pour ceux des communes rurales.
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