Les guerres se jouent en ville. A Gaza, Bagdad, Beyrouth… Les armées américaine, britannique et israélienne ont donc adapté leurs stratégies et leur matériel aux conflits néocolonialistes, selon le géographe britannique Stephen Graham. Au nom de la lutte contre le terrorisme, ces guerres asymétriques, souvent « préventives », utilisent parfois sans vergogne l’« urbicide » – la destruction délibérée des villes. Si l’analyse de l’auteur est étayée quand il se penche sur l’expérimentation du contrôle high-tech, sa critique du « complexe militaro-industrie-médias-divertissement » est, en revanche, moins convaincante. —
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