« J’ai demandé à Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, de prononcer sans attendre le rejet de sept demandes de permis déposés auprès de l’Etat et qui ont légitimement suscité l’inquiétude dans plusieurs régions », a-t-il déclaré. Ces demandes ne visaient pas « explicitement l’utilisation de la fracturation hydraulique et des gaz de schiste » et « étaient restées en suspens », selon l’entourage du Président, présent à la conférence et cité par Les Echos. « Mais l’analyse qui en a été faite par rapport à la profondeur à laquelle ils souhaitaient aller faisait que ça ne pouvait être que ça, et ils ont été requalifiés », aurait précisé un conseiller.
Ces permis se situeraient, toujours selon Les Echos, à Brignoles (Var), Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne), Montélimar-extension (Drôme et 3 autres départements), Lyon-Annecy (Savoie et 4 autres départements), Montfalcon (Isère), Cahors (Lot et 3 départements) et Valence (Drôme).
Ils correspondent sur la carte du ministère de l’Ecologie publiée le 1er janvier 2012 aux localisations suivantes :
Cliquez sur les localisations pour voir les détails des permis demandés :
Brignoles (1585) : Shuepbach Energy LLC : 6 785 km2
Montélimar-extension (1642) : Total E&P France : 1 859 km2
Lyon-Annecy (1592) : Shuepbach Energy LLC : 3 800 km2
Montfalcon (1646) : BNK Fr : 5 792 km2
Cahors (1624) : 3Legs Oil&Gas : 5 710 km2
Valence (1621) : 3Legs Oil&Ga : 5 801 km2
La demande de permis pour Beaumont-de-Lomagne, sans doute reçue plus tard, n’est pas sur la carte mais apparaît sur le site du gouvernement. La demande là aussi aurait été faite par BNK et concernait 10 405 km2 à en croire le collectif « Non aux gaz de schiste 82 ».
La lettre de demande de permis :
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