La violence systématique contre les manifestants. Depuis 2008, et le début de la crise de la dette en Grèce, les forces de police ont fréquemment recours à la violence pour réprimer les manifestations, dénonce l’ONG Amnesty International dans un rapport ce mercredi.
L’ONG s’appuie sur de nombreux exemples, notamment celui de Yiannis Kafkas, un manifestant placé en soins intensifs après avoir été frappé à la tête avec un extincteur par des policiers antiémeutes. Ou encore, celui du journaliste Manolis Kypreos, victime en juin 2011 d’une grenade paralysante volontairement envoyée si près de lui qu’il en a perdu l’ouïe. Des poursuites ont été engagées contre les policiers. Mais aussi celui d’Alexis Gregoropoulos, mort en 2008. Et bien sûr celui d’Alexis Gregoropoulos, 15 ans, tué par balle par un policier en décembre 2008. Aucun des auteurs supposés de ces bavures n’a été sanctionné.
L’ONG appelle le nouveau gouvernement grec à ne plus considérer ces violences comme des « incidents isolés » et à s’attaquer aux brutalités policières.
Le rapport d’Amnesty International (en anglais) :
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions