La moquette, c’est doux, coloré, cosy… ça peut aussi avoir un petit goût de vacances en bord de mer. Interface, un fabricant de moquettes très engagé côté vert, se lance dans la récupération de filets de pêche abandonnés pour les intégrer dans ses produits, relate le site de 20 minutes. En échange du nylon de leurs filets, la société américaine verse une contribution aux associations locales chargées de redistribuer l’argent aux habitants. Et les débarrassent, au passage, d’un bien ennuyeux fardeau. Les filets finissent en effet très souvent abandonnés sur les plages et mettent des années à se dégrader. En mer, ils abîment l’environnement comme la barrière de corail de Danajon (Philippines), l’un des récifs les plus dégradés au monde.
Ce n’est pas la première fois qu’Interface se distingue dans la sphère environnementale. L’entreprise est née en 1973 des mains de Ray Anderson, un patron pionnier, révélé à la cause environnementale au détour de la lecture de L’écologie de marché de Paul Hawken. Depuis, l’homme a réduit, au cœur de son entreprise, le gaspillage et les déchets. Il s’est converti à l’énergie renouvelable, a fondé son modèle économique sur la récupération et le recyclage de ses propres moquettes. Et jure à qui veut bien l’entendre, que l’écologie, c’est rentable. Une histoire que nous vous racontions en 2007.
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