La sécheresse annoncée n’aura sans doute pas lieu. « Les signaux sont repassés au vert », souligne ainsi Philippe Vigouroux, chercheur au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans les colonnes de La Croix. « Nous abordons la période estivale avec beaucoup plus de sérénité », poursuit le spécialiste. Les mois d’avril et de mai, très pluvieux, ont rechargé les nappes désertées par un hiver très sec. « En moyenne, les pluies d’hiver – de septembre à mars – ont été déficitaires de près de 25 % cette année par rapport à la normale », rappelle le quotidien. Le temps n’est pas, pour autant, à la fête : « Au 1er mai, selon le pointage régulier réalisé par le BRGM, 77 % des nappes présentaient encore un niveau inférieur à la normale, fruit de plusieurs années de déficit pluviométrique. »
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