Ce samedi 5 mai, le Japon stoppe son dernier réacteur en service pour des travaux de maintenance. La centrale de Tomari, sur l’île Hokkaido à l’extrême nord, est actuellement la dernière en marche.
L’entretien de routine pourrait durer jusqu’à soixante dix jours. Les compagnies d’électricité craignent un risque de pénurie de courant lors des périodes de grosses chaleurs. D’autant qu’après la tragédie de la centrale de Fukushima le 11 mars 2011, où quatre réacteurs sur six ont été saccagés par le séisme et le tsunami, 49 des 50 réacteurs du pays ont été arrêtés. Plus d’un an après, aucun n’a été relancé.
Le gouvernement du premier ministre Yoshihiko Noda affirme que deux réacteurs de la centrale d’Oi, près de Tokyo, répondent aux exigences de sécurité et peuvent être redémarrés. Mais l’opposition du public à l’énergie nucléaire s’est intensifiée et les autorités régionales restent réticentes.
Avant l’accident, le Japon disposait d’une capacité de production nucléaire couvrant de 25% à 30 % de ses besoins en électricité.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions