Vous croyez savourer de la morue, et vous vous fadez… du merlan. Selon l’alliance Ocean 2012, un réseau d’ONG dédié à la défense des écosystèmes marins, des poissonniers n’hésitent pas à vendre des produits de moins bonne qualité étiquetés au prix fort. Exemple en Irlande : 28% des poissons vendus sous le nom de « morue » sont en fait du lieu jaune, du lieu noir ou du merlan. En Espagne, 31 à 39% des « merlus » vendus ne viennent ni d’Europe, ni des Etats-Unis mais correspondent à une variété bon marché importée d’Afrique.
En France, des produits vendus sous le nom de « roussette », « saumonette » ou « chien de mer » sont en fait du requin. « La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter (de 2% par an environ) , alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. Ainsi, de plus en plus de poissons importés se retrouvent les marchés européens, parfois vendus sous des dénominations frauduleuses », souligne Ocean 2012, dans un communiqué.
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