La nouvelle naissance de "Terra"

C’est officiel. Le 2 mars "Terra" sera en kiosques, comme on dit. Partout en France : plus de 70.000 exemplaires diffusés dans quelque 14.000 points de vente.

Ceux (celles) qui nous suivront ou nous découvriront à cette occasion auront entre les mains un magazine entièrement refait, du sol au plafond. Une centaine de pages consacrées au développement durable et à ses enjeux, pour comprendre et pour agir. Bref, on espère, du "Terra" puissance 10 !

Cette nouvelle naissance est l’aboutissement de 5 années de travail acharné de notre petite équipe. Je ne vais pas énumérer ici nos mésaventures... un roman en 2 tomes n’y suffirait pas. Elles sont, de toute façon, le lot très ordinaire de ceux qui se lancent des paris un peu fous. Le nôtre l’était particulièrement.

Sachez seulement que lorsque nous avons démarré, il y a 5 ans (dans ce que nous appelons entre nous "la phase garage"), nous avions tout juste 1.500 euros en poche, une feuille blanche, et l’idée de rendre compréhensible et attrayant une bête obscure que l’on nommait le "développement durable" (pas mal d’écologie, une dose d’économie et des brouettes entières d’enjeux de société).

Pour faire cela, nous avions mobilisé une trentaine de journalistes "amis".

Aujourd’hui, "Terra" compte 10 salariés à temps plein (bientôt 15), fait travailler un réseau de 60 correspondants en France et sur les 5 continents, produit un site internet, un magazine papier pour 9 à 10.000 abonnés (électronique ou papier) et une série de dessins animés (Les Apprentis z’écolos) diffusés chaque vendredi sur ARTE depuis le 9 janvier dernier.

Voilà, notre sortie en kiosque aura lieu dans exactement 3 semaines. Encore 21 jours de patience pour vous. Et 21 jours de turbin et de trac, pour nous.

21 jours, enfin, pendant lesquels nous allons vous ouvrir les coulisses de notre aventure.

J’ai pris quelques risques pour satisfaire votre curiosité. En exclusivité, voici une photo volée du chemin de fer (en gros, le déroulé page par page, ok c’est flou mais vous allez voir, ça s’éclaircit de jour en jour).

Rendez-vous demain pour la suite.