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23-02-2012

L’énergie positive du cochon contre la précarité énergétique

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Le Mené, dans les Côtes d’Armor, sort ses 6 500 habitants de la précarité énergétique grâce à une centrale de méthanisation reliée à l’abattoir voisin. A terme, l’objectif est une autosuffisance énergétique complète d’ici 2025. Finalement, cette collectivité fait figure de pionnière sur les initiatives liées aux énergies renouvelables : la réflexion a été entamée il y a trente ans.

Retrouvez le récit de cette épopée bretonne sur rue89.

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  • ou comment continuer de faire le lit de l’élevage industriel de porc !

    Je m’étonne que vous vous fassiez l’écho de cette véritable escroquerie qui consiste à financer sur fonds publics (via l’ADEME, notamment) des filières de retraitement et "valorisation" des "co-produits" (néologisme cosmétique pour désigner déchets et effluents, dont les lisiers) de l’industrie porcine concentrationnaire, alors que la seule VRAIE bonne solution consiste à sortir de ce mode de production, ruineux pour les éleveurs prisonniers d’une fuite en avant suicidaire, calamiteux pour l’environnement (nitrates, mais aussi antibiotiques lâchés en masse dans les cours d’eau bretons), sans même parler du bien-être animal ni de la santé publique ! Ah, mais que les coopératives et leurs officines officieuses se gavent, en revanche ! Et que cette filière est finalement vertueuse puisqu’elle permet de faire du joli et bon "développement durable" en valorisant le cochon de l’oreille à la déjection ! Seul petit hic : ce pauvre cochon des élevages concentrationnaires est tellement chargé en antibios que le processus de méthanisation ne peut pas fonctionner, les bactéries nécessaires à la digestion étant laminées par lesdits antibios ! Et même si cela peut fonctionner à grand coup de réadditions diverses, le problème est que les nitrates restent intégralement contenus dans le digestat ! Et je ne parle là que du volet "pseudo-escamotage" des lisiers, il y aurait bien d’autres choses à dire sur le reste de l’article de rue89, à commencer par "l’huile pour tracteurs" !

    Vous vous faites en somme le truchement imbécile et aveugle du verdissement des pires aberrations de l’agro-industrie !

    C’est ce type de brèves bien trop conciliantes pour un système pourri jusqu’à la moëlle qui m’a pour l’heure dissuadé de m’abonner à votre publication, soit dit en passant ! Alors, avant que de publier de telles inepties, faites au moins preuve de la première des règles journalistiques : informez-vous d’abord, avant que de désinformer !

    27.02 à 14h59 - Répondre - Alerter
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