Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), vient de rendre public son bilan carbone. Résultat : cette filière viticole pollue autant qu’une ville de 85 000 habitants (comme Avignon par exemple). Ce chiffre considérable est du à plusieurs facteurs. La fabrication des bouteilles est le point le plus sombre du bilan. Suit le transport des marchandises et plus étonnant encore, le transport des personnes. Avec plus de 35 000 visiteurs annuel, l’œnotourisme participe au bilan carbone chargé du Bordelais. Ce sont donc les activités directes mais aussi indirectes qui génèrent ce chiffre impressionnant.
La publication de ce bilan carbone montre toutefois l’importance que la filière viticole porte au développement durable. Cette attention particulière s’avère une nécessité pour des viticulteurs très sensibles aux aléas du prix du pétrole. Il s’agit pour eux de trouver de nouvelles techniques pour réduire leur dépendance énergétique. La CIVB réfléchit désormais à des stratégies pour réduire ce coût comme la mutualisation du matériel, l’utilisation du fret maritime ou des recherches dans le domaines de la verrerie. L’objectif est de réduire de 75% ses émissions d’ici à 2050.
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