Un message d’espoir. En ce 1er décembre, journée internationale de lutte contre le Sida, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Unicef et Onusida, font le bilan de l’épidémie. Dans un rapport conjoint publié mercredi 30 novembre, les organisations se félicitent de la stabilisation de l’épidémie mondiale de l’infection au VIH et même de sa diminution dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire. Ainsi, près de 50% des séropositifs de ces pays ont aujourd’hui accès à un traitement, ce qui a sauvé la vie à 700 000 personnes en 2010.
Objectif zéro infection en 2015
Prévention, dépistage et traitements se sont « développés de manière spectaculaire » dans les pays pauvres ou en voie de développement. Depuis 2001, la mortalité du VIH a baissé dans 33 pays, dont 22 en Afrique subsaharienne, selon le rapport. L’année 2010 a atteint un niveau de nouveaux cas le plus bas depuis 1997 (avec 2,7 millions de personnes). Par ailleurs, 61% des femmes enceintes en Afrique de l’est et en Afrique australe ont bénéficié d’un dépistage et de conseils, alors qu’elles n’étaient que 14% en 2005. Objectif affiché : « zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida » en 2015.
Dans son dernier rapport, Onusida dénombre 34 millions de personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans le monde fin 2010. L’étude de l’OMS note cependant des disparités importantes entre les pays : les nouvelles infections sont en hausse au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu’en Europe orientale et en Asie centrale. L’Afrique subsaharienne reste la plus touchée, de loin.
En France, l’étude publiée mardi 29 novembre par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) alerte sur le trop grand nombre de nouveaux cas (7 000 en 2008) et le dépistage tardif.
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