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En Chine, il n’y a pas que les gratte-ciels qui poussent comme des champignons. Les tours de contrôle, elles aussi, se multiplient. L’aviation civile pékinoise a indiqué vouloir construire une centaine d’aéroports supplémentaires d’ici à 2020 pour répondre aux besoins de la forte croissance du transport aérien, rapporte le quotidien en ligne China Daily. Budget de ce gigantesque chantier : 450 de milliards de yuans (environ 42 milliards d’euros). L’extraordinaire croissance de la Chine s’accompagne d’une explosion du trafic aérien, estimé à 185 millions de passagers en 2007. L’administration prévoit une augmentation annuelle de 11,4% des passagers et de 14% des marchandises d’ici 2020. Un aéroport en plus tous les quarante jours. Voilà, le rythme auquel devront se tenir les travaux afin d’atteindre l’objectif des 244 plaques-tournantes aériennes en 2020. Mais c’est finalement peu comparé aux 477 aéroports du territoire français (chiffre 2003), pourtant 14 fois plus petit que celui de la Chine. Reste qu’il va falloir quelques avions de plus pour transporter tout ce petit monde. Ça n’avait pas échappé à Nicolas Sarkozy qui a fait validé la commande record de 160 Airbus lors de son voyage en Chine en novembre 2007.