Outre-Manche, être chic c’est s’habiller éthique. À tel point que le marché du prêt-à-porter a fait gonfler de 20 % le chiffre d’affaires des produits naturels, estimé à 2,8 milliards d’euros en 2006. Selon un rapport de Soil Association, les Britanniques seraient de plus en plus nombreux à appliquer à leurs vêtements et à leurs produits de beauté, les mêmes exigences de naturel qu’à leur nourriture. Résultat : le marché du coton bio pourrait bien doubler cette année et atteindre 86 millions d’euros. S’il se pommade bio par préoccupation pour sa santé, l’Anglais s’habillerait éthique par altruisme. Helen Browning, directrice du département nourriture et agriculture de l’association, l’assure : « les Britanniques se sentent concernés par la santé et le bien-être des habitants d’autres pays qui cultivent ce coton ». Selon elle, ces derniers ne devraient pas avoir à respirer intensément des pesticides pour fournir à la planète de quoi se vêtir.
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