Une virée "lobbyesque"

Un petit coup de Thalys et vous débarquez dans un monde de coups bas – parfois tordus –, de pressions financières, de communication de crise, de réunions stratégiques. Bienvenue dans le monde des lobbies. Depuis l’installation des institutions européennes à Bruxelles, ils y ont fait leur trou dans le quartier des affaires. Pour ne pas se perdre entre toutes ces tours vitrées et ces immeubles de pierres blanches, la visite virtuelle proposée par Eulobbytours s’impose.

Ce site offre, en 3D , des images et de petits textes (en anglais pour l’instant) des nombreux sièges des lobbies, think tanks, agences de relations publiques et cabinets juridiques, qui comptent aujourd’hui dans la politique économique de l’Union européenne (UE). Et là, si vous vous repérez géographiquement, faites attention à ne pas vous perdre « acronymement ». Il y a de quoi en effet entre l’Unice, le lobby des patrons européens, le Cefic, l’association de l’industrie chimique, le SDA (Security and Defence Agenda), l’« armée » de lobbyistes de BAe Systems, Northrop Grumman, EADS ou Lockheed Martin mais aussi le TPN (Transatlantic Policy Network), l’organisation qui se bat pour la création d’une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE à l’horizon 2015.