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25-01-2007

L’Argentine ne doit s’en prendre qu’à elle-même

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Cinq ans après la grande crise financière, l'Argentine sort la tête de l'eau. Le FMI était-il le seul responsable ?
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  • Article scandaleux et simpliste !
    Les dirigeants des pays latinoaméricains ont été pour la plupart mis en place par des oligarchies issues directement du pouvoir colonialiste. Bien sûr ; on peut se demander "A qui la faute ?" et accuser des peuples qui ont depuis la conquista souffert de régimes autoritaires et profondemment inégalitaires niant systématiquement le droit des indigènes. Ils doivent également être responsables de leur situation quand leurs droits à l’éducation, à la propriété de la terre, et à une vie digne leur ont été systématiquement spoliés (soit dit en passant par des régimes appuyés financièrement et militairement par l’Europe d’abord, puis par les Etats-Unis et que leur tentatives de démocraties ont été écrasées par la CIA et autres organismes bienfaiteurs internationaux).
    Le FMI, dans sa largesse, a imposé ses thérapies de choc dans les annéees 80 et l’Amérique est devenue, à son corps défendant, un véritable laboratoire d’expérimentation des thèses néolibérales venues directement des prestigieuses universités américaines. Aujourd’hui, le peuple doit payer pour les erreurs et le "manque de civisme" (sic !) de ses oligarchies, alors que ces dirigeants eux-mêmes ne sont pas inquiétés (et pour prendre au hasard une figure bien médiatique et représentative des dictatures militaires sanglantes que la plupart des pays d’Amérique latine ont eu a souffrir : que dire de Pinochet qui est finalement mort sans même avoir été jugé, protégé par la "justice" britannique ?). Le monde "développé" a bien a se remettre en question face à une Amérique latine qu’il a honteusement exploité.
    Quand à la comparaison incroyable avec les pays du Maghreb et du Proche Orient, l’auteur de cet article s’est il réellement déplacé dans ces pays et affirmer en toute bonne fois que l’on voit moins de "gens en guenilles" en Jordanie ou en Syrie ???? Les bras m’en tombent ! Devant tant de mauvaise fois, je reste bouche bée.

    25.01 à 20h39 - Répondre - Alerter
  • Par un lecteur de Terra Economica : L’Argentine ne doit s’en prendre qu’à elle-même

    L’argentine s’est ruinée toute seule. Personne ne l’a obligée à s’endetter toujours et toujours plus. C’est simplement un pays qui a longtemps été très mal gouverné. Dans l’intérêt d’une petite minorité corrompue et sans civisme.

    Le FMI l’a mise face aux réalités économiques. C’est tout. La cigale ayant chanté tout l’été s’est trouvée fort dépourvue quand la bise fut venue...

    Il est facile d’accuser le FMI. Il y a aussi quantité de pays en voie de développement dotés de beaucoup moins de ressources naturelles que l’Argentine, qui n’ont jamais eu à se soumettre aux règles sévères du FMI, parce que leurs dirigeants n’ont pas dilapidé massivement l’argent de l’état, laissé gonfler les emprunts et fait marcher la planche à billets.

    Les pays d’Amérique Latine peuvent être gérés dans l’intérêt des populations. Leurs ressources naturelles sont importantes, pour la plupart. Si le goût du travail et de l’honnêteté leur vient, la fortune est à eux.

    Il ne suffit pas de se plaindre du passé. "Les Veines Ouvertes de l’Amérique Latine" est un ouvrage retentissant de l’exloitation de ces pays par les intérêts étrangers. Mais ces pays sont indépendants. Lorsque l’esprit de l’argent facile sera remplacé par la fierté et le travail, il seront invulnérables à ce genre de problèmes.

    Il suffit de les comparer aux pays du monde arabo-musulman, qui pourtant souffrent de bien d’autres problèmes. Hormis le pétrole, ils ont peu de ressources naturelles. Mais on peut voir qu’ils ne laissent pas, dès qu’ils le peuvent, leurs richesses naturelles exploitées à bon compte par l’étranger. Pour qu’ils cèdent, il faut qu’ils soient occupés militairement. Et aussi, les richesses y sont bien mieux distribuées aux peuple dans ces pays qu’en Amérique Latine. Avec des ressources naturelles limitées et un PIB par habitant deux à trois fois moindre, on voit dans les pays du Maghreb, la Syrie ou la Jordanie, beaucoup moins de miséreux en guenilles qu’au Brésil. Alors, quand cessera l’immoral égoïsme des dirigeants "catholiques" latino-américains qui se montrent sur le point économique bien moins charitables que les musulmans tant décriés ?

    Lire aussi : Enemigos, Confessions d’un homme clé du FMI, par Ernesto Tenembaum, Ed. Danger public, 14,5 euros

    24.01 à 14h21 - Répondre - Alerter
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