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9-02-2004

Fission nucléaire

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La pertinence du projet de réacteur nucléaire du futur "Iter" (Réacteur thermonucléaire expérimental international) est vivement contestée au Japon par le prix Nobel de physique 2002, le professeur Masatoshi Koshiba. Selon lui, ni la sûreté ni les coûts de construction et de maintenance n’ont été correctement évalués. Le chercheur reproche aux hommes politiques et aux hommes d’affaires de s’être emparés du projet, avant même d’avoir permis à la réflexion scientifique d’aboutir. La France (Cadarache, Bouches-du-Rhône), soutenue par la Russie, la Chine et l’Union européenne est en concurrence pour l’accueil d’Iter, avec la ville japonaise de Rokkasho-Mura (nord du pays), que soutiennent les Etats-Unis et la Corée du Sud. Dix années seraient nécessaires à la construction du réacteur, puis une vingtaine d’autres à l’expérimentation. Coût du projet : 30 milliards de dollars sur trente ans. Le Japon estime à plus de 100 000 emplois directs et indirects les retombées économiques d’un tel projet.

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  • Parler d’ITER avec comme titre : FISSION nucléaire, c’est embêtant !

    14.02 à 21h46 - Répondre - Alerter
  • Je souscris aux réserves du prix nobel Japonais. N’étant pas physicien, je n’aborderai pas le problème sur l’aspect directement scientifique. On peut néanmoins s’interroger sur la manière dont le projet ITER nous est présenté. On nous promet, en cas de réussite de la recherche dans 50 ou 100 ans, une production illimitée et propre d’énergie. Notre imaginaire est stimulé par le fait que le but de ces recherches est de reproduire le fonctionnement du soleil sur terre, c’est à dire que l’on pourra (enfin) maitriser cet astre. On peut tout à fait y retrouver le mythe de Promethé qui vola le feu à ZEUS, puis enseigna aux hommes les techniques dont la metallurgie. Par la suite, Promethée devint immortel. Fait notable, ll retirera aux hommes la connaissance de l’avenir, qu’ils possédaient, pour ne pas les tourmenter.
    Au delà de ce mythe, on peut s’interroger sur la notion de ressources illimitées d’energie que nous promet ITER. Cette notion s’inscrit à contre-courant des notions actuelles comme le devellopment durable ou soutenable (même si on est pas d’acord avec ce terme galvaudé), la responsabilité de l’homme vis à vis de la nature , la recherche d’un vie plus économique etc...C’est même assez effrayant de penser que la quasi totalité des familles politiques (du PC à l’UMP) semblent subjugée par les promesses millenaristes de ce projet. Il ne semble pas y avoir de contradictions pour les partis qui se réclament anti-capitalistes ou anti-libéraux de chanter à l’unisson avec tous les lobbys financiers, patronaux mondialisés. Ou alors, il faut croire qu’ils en sont restés à la notion de neutralité de la technique en termes politiques c’est à dire à la croyance qu’une technique n’est ni bonne ni mauvaise et que tout dépend de son utilisation (publique ou privée).
    La puissance illimitée comme projet politique d’avenir...sonne comme un retour à la consecration du progrès technique comme seul aboutissement (ou solution) de nos sociétés marchandes.
    Par ailleurs, on peut s’interroger sur la faisabilité d’ITER. En periode de réductions des crédits scientifiques et de pressions sur les scientifiques pour répondre à la demande économique, la promesse de travaux scientifiques utiles à la société (qui pourrait ainsi s’affranchir en plus d’aun reflexion sur son mode de fonctionnement basé sur le gaspillage) tombe décidemment bien à propros. Etant scientifique, je ne sais que trop combien nous sommes parfois obligé de forcer le trait sur les retombées "utiles" de nos travaux pour espérer recevoir des financements publics ou privés. Combien de scientifiques nous promettent depuis des années tel ou tel médicament miracle ou telle ou telle approche ultra-moderne pour faire marcher les paralytiques. Sans jeter l’opprobe sur tous les chercheurs, il faut neanmoins souligner que le système actuel nous encourage à une certaine duplicité. Vous convaincrez difficilement un politique, un industriel ou même le simple citoyen qu’il faut financer des recherches "inutiles".
    L’engouement pour le pojet ITER pourrait signifier l’aveuglement des "élites" (mais aussi de nous-même) devant l’impasse que représente l’organisation de nos sociétés capitalistes. Le progrès technique devant nous permettre d’échapper aux conséquences de notre mode de vie....c’est peut-être pour cela que les progréssites en arrivent à partager des valeurs avec ceux qu’ils pensent combattre....

    13.02 à 09h57 - Répondre - Alerter
  • Olivier Desevedavy : > Fission nucléaire

    Malgré tout le respect que l’on doit à Monsieur Koshiba, 78 ans, co-prix Nobel (25%) de Physique en 2002 avec Riccardo Giaconni (50%) et Raymond Davis (25%) pour la découverte de rayons X cosmiques, on peut s’étonner de ces critiques faciles sur le projet de fusion magnétique ITER, projet dont il ne fait pas parti... S’il est vrai que le choix du site de ce futur réacteur international a pris des dimensions politiques invraissemblables, cela ne remet pas en cause le bien fondé du projet qui n’est pas nouveau mais est le fruit de 40 ans de recherche et la suite logique du tokamak supraconducteur en activité depuis 1988. Je vous invite à vous référer au site http://www-fusion-magnetique.cea.fr/index.html qui explique l’état des recherches sur la fusion, le comment du pourquoi du bien-fondé de cette énergie et l’urgence à la maîtriser avant 2050, dâte à laquelle les capacités de production éléctriques ne seront plus à meme de répondre à la demande sous peine de détruire l’atmosphère de notre belle planète. Monsieur Koshiba ne sera plus là pour le voir ...

    10.02 à 09h01 - Répondre - Alerter
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