"Stupéfiant"

Ivan Basso, Jan Ullrich, l’espagnol Francisco Mancebo, puis Floyd Landis, mais aussi l’homme le plus rapide du monde Justin Gatlin et la belle Marion Jones. Tous ont été convaincus de dopage cet été et seront tôt ou tard condamnés par la justice sportive. Marion Jones sprinteuse affolante, mille fois soupçonnée, jamais pincée, s’est déclarée "stupéfaite et choquée" par le résultat de son contrôle anti-dopage et a réclamé "au plus vite l’analyse de l’échantillon B", comportant, nul n’en doute, les preuves de son innocence. En attendant - il faut bien être prudent - l’athlète originaire de Los Angeles a décidé de ne plus s’exprimer, si ce n’est par la bouche de ses avocats. A presque 30 ans, la jeune femme risque deux ans de suspension, moins que son homologue Justin Gatlin, détenteur du record du monde du 100 mètres qui pourrait écoper de huit ans d’interdiction de courir. Pendant ce temps, au cœur de l’Europe ou dans les antichambres de laboratoires pharmaceutiques, d’autres continuent de plancher à de nouvelles substances plus performantes, indétectables. Stupéfiant ?