Ne dites plus "j’ai réglé ma facture", mais "j’ai payé mon Arpu". Ce terme en vogue dans les milieux financiers nous vient de l’anglais "average revenue per user". En français, "facture moyenne", "panier moyen", ou encore "recette moyenne" par client. Il correspond à la somme des factures payées par les abonnés à un service, rapportée à ce nombre d’abonnés. Ainsi en 2002, l’opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom revendiquait un Arpu de 54,1 euros par abonné et par mois ; son concurrent SFR, un Arpu de 58,3 euros. L’Arpu est un indicateur de santé stratégique, que les entreprises doivent exhiber devant les actionnaires et analystes financiers auxquels elles rendent des comptes. Logiquement, un opérateur de téléphonie mobile ne peut qu’espérer engraisser ses petits Arpu pour en faire d’appétissants chiffres d’affaires. A contrario, tout client normalement constitué ne peut qu’aspirer à maîtriser sa "facture". Or cette lutte semble tourner à l’avantage des opérateurs : les nouveaux services multimédia (photos, mails, sonneries...) de Bouygues Telecom lui ont déjà permis de porter son Arpu à 70 euros par mois.
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