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19-04-2006

Nos cerveaux se font la malle

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  • Bernard Salanié, professeur à l’ Université de Columbia (New York) et à l’Ecole (...) : Nos cerveaux se font la malle

    Par comparaison avec les Anglais, les Italiens ou les Polonais, les Francais ont traditionnellement été réticents à quitter notre beau pays. Il est difficile d’obtenir des chiffres (même peu précis) sur les Francais émigrés, pour la bonne raison que la circulation entre pays est libre. L’Insee avait, il y a quelques années, publié des chiffres fondés sur les indications des ambassades et consulats francais. Mais beaucoup d’émigrés estiment que l’inscription sur les registres d’un consulat francais constitue une démarche un peu lourde au regard des bénéfices qu’elle apporte ; et demander à être radié des listes quand on change de pays n’a pas grand intérêt non plus.

    Le Guardian vient de publier des estimations de l’Office for National Statistics britannique, selon lesquelles 15 000 francais, surtout jeunes et très qualifiés, s’installeraient au Royaume-Uni (à Londres, pour l’essentiel) chaque année. La population francaise au Royaume-Uni serait de 300 000 à 400 000 personnes, largement au-delà de l’estimation de l’Insee (85 000 en 2002). De plus, ces jeunes ne semblent pas pressés de rentrer en France---ou peut-être pour y passer leur retraite, comme les Britanniques qui s’installent dans nos campagnes...

    Prenons un flux "définitif" de 5 000 jeunes francais très qualifiés vers le Royaume-Uni (estimation basse), rajoutons-y 5 000 de plus qui vont vers les Etats-Unis entre autres : on arrive à 10 000. Est-ce peu, est-ce beaucoup ? A titre de comparaison, la France produit chaque année 25 000 ingénieurs, 25 000 diplômes d’écoles de commerce, et 8 000 doctorats. Mais la valeur de ces diplômes est très hétérogène, et je soupçonne que nos 10 000 émigrés se situent plutôt dans la moitié supérieure. Si ce phénomène devait se stabiliser, ce serait donc un tiers environ de nos "très diplômés" qui quitteraient la France chaque année. Tout ceci est très conjecturel, bien sûr ; mais à ce stade, cela commence à devenir inquiétant.

    19.04 à 17h27 - Répondre - Alerter
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