Fusion = licenciements. On le savait, l’équation vaut souvent dans le monde économique. Aujourd’hui, elle débarque sur les rivages de l’univers syndical. C’est ce que viennent de découvrir les salariés d’Unia, principal syndicat suisse, fruit de l’union de cinq organisations de travailleurs. Pour réduire un déficit qui atteint 8 millions de francs suisses (5 millions d’euros), le géant syndical a dû se résoudre à couper drastiquement dans ses effectifs. Une soixantaine d’emplois devraient ainsi disparaître, parmi lesquels 27 seront des licenciements secs. La raison de ce grand coup de balai ? Le niveau élevé des frais de personnel, qui représentent « deux tiers des dépenses annuelles d’Unia », se défend la direction de l’organisation. Unia se retrouve du coup dans l’œil du cyclone. Montrée du doigt par le monde salarié, elle est aussi stigmatisée par le patronat, qui l’accuse d’être trop virulente à son égard.
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