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8-02-2006

CNE-CPE : Halte à la dérision

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  • Voici en quelques mots notre situation à ma fille de 9 ans et moi-même à cause du CNE......
    Nous résidions à CHERBOURG et étant sans emploi, je n’ai pas hésité à déménagé avec ma fille pour accepter un poste de Graphiste( contrat CNE) à compter du 02 janvier 2006 à RUEIL MALMAISON (92500) afin de pouvoir me sortir du chômage.
    J’ai donc inscris ma fille dans un nouvel établissement scolaire...
    Mais voilà, l’entreprise ayant une trop forte baisse d’activité, mon emplyeur a décidé de rompre mon CNE.
    Je me retrouve donc sans emploi à compter du 16 Juin 2006, puisque le prévis est de 15 Jours !!!!!
    Je ne sais pas comment je vais pouvoir payer mon loyer pour concerver l’école de ma fille afin de ne pas une nouvelle fois lui infliger un changement d’établissement.

    Nous sommes ma fille et moi-même effondrée, car après tant d’efforts et de bonne volonté, le CNE va nous mettre dans une situation désastreuse.......
    Si vous avez une solution, je vous remercie par avance de me l’a faire connaitre....

    tél : 06 60 88 01 35

    12.06 à 14h12 - Répondre - Alerter
  • Arrêtons d’être excessif ? D’accord, mais au moins, essayons d’être précis...

    Lier les 35 heures et les 10% de chômeurs apparaît certes une facilité de pensée très dans l’air du temps, mais force est de reconnaître que les fondements économiques du postulat sont loin d’être établis. Les conclusions de la commission parlementaire sur la question, au-delà des postures idéologiques, en sont la meilleure illustration. De fait, la mise en place des 35 heures a, temporellement, et de manière irréfutable, correspondu à une baisse du chômage. A méditer...

    Prétendre que le conseil constitutionnel est là pour « défendre les droits des salariés » dénote, pour un « spécialiste du droit social », une connaissance pour le moins approximative de notre système politique et juridique, qui fait de cette noble institution la garante de la constitutionnalité des lois (c’est déjà beaucoup !), et rien d’autre.

    Disserter en permanence sur les « acquis sociaux » permet de faire oublier que la plupart des droits et avantages qu’ils recouvrent sont dans la plupart des cas le fruit de conquêtes sociales, et non le résultat de la bonté de quelque CER (chef d’entreprise responsable) touché par la grâce et désireux d’améliorer le sort de ses salariés. Cela ne signifie pas que ces acquis doivent demeurer intangibles, mais devrait conduire à envisager les évolutions nécessaires dans le cadre de contrats entre partenaires de la vie de l’entreprise, et, à tout le moins, à l’issue de négociations ce qui, concernant le CNE comme le CPE, n’a franchement pas été le cas.

    Tordons le coup aux idées reçues ? Chiche ! A condition de ne pas sombrer à son tour dans une litanie de conventions et de lieux communs. Faciliter le licenciement pour booster la création d’emplois : la formule a déjà justifié la suppression de l’autorisation administrative de licenciement dans les années 80, sans que les dizaines de milliers de créations d’emplois promises par ses promoteurs aient été au rendez-vous.

    J’avais cru comprendre que, dans un monde où les mécanismes économiques sont premiers, c’était la réalité des marchés et la profitabilité des entreprises qui déterminaient principalement l’emploi. C’est, du reste, ce que l’on oppose en permanence aux salariés en situation de plan social. On m’explique aujourd’hui que c’est la psychologie qui tient lieu de moteur de la création d’emploi, et qu’en rassurant un responsable d’entreprise, en lui offrant des perspectives de licenciement facilité de ses employés, il sera amené à plus recruter. Mais recruter pour quoi ? Pour quels marchés ? Pour quels clients ? J’avoue ne pas saisir...

    « Certains employeurs vont abuser des CNE/CPE comme de toute autre mesure. Et alors ? ». Bel aveu, presque un lapsus...

    Opposer ainsi les salariés « en RTT » et les chômeurs « dans la galère », justifier en permanence la précarité et l’insécurité renforcée immédiatement pour tous par les créations d’emplois potentielles pour les autres, tout en défendant ces évolutions par la volonté - "halte à la dérision" : on est prié de ne pas rire - de ne pas voir demain s’instaurer « un système à l’américaine »... Désolé, mais tout cela a franchement le goût d’une escroquerie intellectuelle.

    9.02 à 11h49 - Répondre - Alerter
  • Jérôme Morin - AM Consultants : CNE-CPE : Halte à la dérision

    Les spécialistes du Scrabble se réjouiront de voir apparaître des mots complémentaires mais,
    ces lettres ne rapportent pas énormément de points et de plus , si ma mémoire d’ancien joueur
    vertueux est encore saine , les abréviations ne sont pas autorisées.
    Que de confusion sur ces nouveaux contrats : ils ont le mérite de réveiller les ardeurs syndicales bien
    éteintes et d’échauffer les pieds pour les courageux qui osent battre le pavé pour réclamer le retrait du
    CPE.

    La France, championne en matière de chômage se perd dans d’innombrables contrats où
    seule l’ Anpe semble s’y retrouver !!
    Depuis 20 ans ou plus , les recettes miracles se succèdent sans compter les 35 heures qui ont créé...
    des jours de RTT et maintenu la barre du chômage à 10% : tant mieux pour les salariés ( merci pour les
    chômeurs ) et tant pis pour les entreprises . Tiens le SMIC a augmenté de 11% depuis 2 ans.
    Le coeur de notre pays bat toujours au coeur de la lutte des classes et on ne peut être que pour
    ou contre le CNE/CPE.

    Certes, ces contrats laissent une grande flexibilité aux entreprises pour se séparer sans motif
    de leurs salariés durant les 24 premiers mois et il convient d’être vigilant pour préserver les
    droits des salariés. Le Conseil Constitutionnel est là pour cela non ? Mais arrêtons de penser
    que le chef d’entreprise est un "Ténardier" , vil et sans morale ..... NON, le CER ( un
    nouveau contrat ? non bien sur mais le Chef d’Entreprise Responsable) est souvent un être
    humain fait de chair et d’os qui essaye de faire progresser son entreprise dans une forêt
    législative et réglementaire complexe .
    Faut-il condamner le régime de l’indemnisation chômage ou maladie à cause de ceux qui
    tirent sur la corde ? Non et arrêtons d’être excessif. Certes, certains employeurs vont abuser
    des CNE/CPE comme de toute autre mesure. et alors ? Toute disposition qui créé de
    l’emploi est formidable car n’oublions pas tous ces travailleurs qui sont dans la galère
    aujourd’hui.
    Faut-il rognier sur les acquis sociaux pour trouver du travail ? Une belle question idéologique
    mais si nous ne voulons pas demain un système à l’américaine , il faut bien assouplir certaines
    règles et changer les mentalités .
    Si le CNE/CPE permet de créer des emplois : tant mieux et tordons le coup aux idées reçues !

    8.02 à 13h28 - Répondre - Alerter
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