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8-02-2006

CNE-CPE : Halte à la dérision

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  • Voici en quelques mots notre situation à ma fille de 9 ans et moi-même à cause du CNE......
    Nous résidions à CHERBOURG et étant sans emploi, je n’ai pas hésité à déménagé avec ma fille pour accepter un poste de Graphiste( contrat CNE) à compter du 02 janvier 2006 à RUEIL MALMAISON (92500) afin de pouvoir me sortir du chômage.
    J’ai donc inscris ma fille dans un nouvel établissement scolaire...
    Mais voilà, l’entreprise ayant une trop forte baisse d’activité, mon emplyeur a décidé de rompre mon CNE.
    Je me retrouve donc sans emploi à compter du 16 Juin 2006, puisque le prévis est de 15 Jours !!!!!
    Je ne sais pas comment je vais pouvoir payer mon loyer pour concerver l’école de ma fille afin de ne pas une nouvelle fois lui infliger un changement d’établissement.

    Nous sommes ma fille et moi-même effondrée, car après tant d’efforts et de bonne volonté, le CNE va nous mettre dans une situation désastreuse.......
    Si vous avez une solution, je vous remercie par avance de me l’a faire connaitre....

    tél : 06 60 88 01 35

    12.06 à 14h12 - Répondre - Alerter
  • Arrêtons d’être excessif ? D’accord, mais au moins, essayons d’être précis...

    Lier les 35 heures et les 10% de chômeurs apparaît certes une facilité de pensée très dans l’air du temps, mais force est de reconnaître que les fondements économiques du postulat sont loin d’être établis. Les conclusions de la commission parlementaire sur la question, au-delà des postures idéologiques, en sont la meilleure illustration. De fait, la mise en place des 35 heures a, temporellement, et de manière irréfutable, correspondu à une baisse du chômage. A méditer...

    Prétendre que le conseil constitutionnel est là pour « défendre les droits des salariés » dénote, pour un « spécialiste du droit social », une connaissance pour le moins approximative de notre système politique et juridique, qui fait de cette noble institution la garante de la constitutionnalité des lois (c’est déjà beaucoup !), et rien d’autre.

    Disserter en permanence sur les « acquis sociaux » permet de faire oublier que la plupart des droits et avantages qu’ils recouvrent sont dans la plupart des cas le fruit de conquêtes sociales, et non le résultat de la bonté de quelque CER (chef d’entreprise responsable) touché par la grâce et désireux d’améliorer le sort de ses salariés. Cela ne signifie pas que ces acquis doivent demeurer intangibles, mais devrait conduire à envisager les évolutions nécessaires dans le cadre de contrats entre partenaires de la vie de l’entreprise, et, à tout le moins, à l’issue de négociations ce qui, concernant le CNE comme le CPE, n’a franchement pas été le cas.

    Tordons le coup aux idées reçues ? Chiche ! A condition de ne pas sombrer à son tour dans une litanie de conventions et de lieux communs. Faciliter le licenciement pour booster la création d’emplois : la formule a déjà justifié la suppression de l’autorisation administrative de licenciement dans les années 80, sans que les dizaines de milliers de créations d’emplois promises par ses promoteurs aient été au rendez-vous.

    J’avais cru comprendre que, dans un monde où les mécanismes économiques sont premiers, c’était la réalité des marchés et la profitabilité des entreprises qui déterminaient principalement l’emploi. C’est, du reste, ce que l’on oppose en permanence aux salariés en situation de plan social. On m’explique aujourd’hui que c’est la psychologie qui tient lieu de moteur de la création d’emploi, et qu’en rassurant un responsable d’entreprise, en lui offrant des perspectives de licenciement facilité de ses employés, il sera amené à plus recruter. Mais recruter pour quoi ? Pour quels marchés ? Pour quels clients ? J’avoue ne pas saisir...

    « Certains employeurs vont abuser des CNE/CPE comme de toute autre mesure. Et alors ? ». Bel aveu, presque un lapsus...

    Opposer ainsi les salariés « en RTT » et les chômeurs « dans la galère », justifier en permanence la précarité et l’insécurité renforcée immédiatement pour tous par les créations d’emplois potentielles pour les autres, tout en défendant ces évolutions par la volonté - "halte à la dérision" : on est prié de ne pas rire - de ne pas voir demain s’instaurer « un système à l’américaine »... Désolé, mais tout cela a franchement le goût d’une escroquerie intellectuelle.

    9.02 à 11h49 - Répondre - Alerter
    • Le dernier n° de "l’Usine Nouvelle" traite, dans un article sur l’alternance, de la multiplicité des contrats : non seulement les jeunes recherchant un contrat en alternance ou de "professionnalisation" sont pénalisés (hors apprentissage), mais les PME elles aussi ont du mal à s’y retrouver. Qui connaît le monde des PME sait que leurs patrons sont à la fois au four et au moulin, et que nombre d’entre eux ont aussi conscience de faire vivre une communauté, et des familles qu’ils connaissent.
      Et c’est aussi un patron de PME qui m’ a dt que "les 35 H ont bon dos" !

      9.02 à 21h29 - Répondre - Alerter
  • Jérôme Morin - AM Consultants : CNE-CPE : Halte à la dérision

    Les spécialistes du Scrabble se réjouiront de voir apparaître des mots complémentaires mais,
    ces lettres ne rapportent pas énormément de points et de plus , si ma mémoire d’ancien joueur
    vertueux est encore saine , les abréviations ne sont pas autorisées.
    Que de confusion sur ces nouveaux contrats : ils ont le mérite de réveiller les ardeurs syndicales bien
    éteintes et d’échauffer les pieds pour les courageux qui osent battre le pavé pour réclamer le retrait du
    CPE.

    La France, championne en matière de chômage se perd dans d’innombrables contrats où
    seule l’ Anpe semble s’y retrouver !!
    Depuis 20 ans ou plus , les recettes miracles se succèdent sans compter les 35 heures qui ont créé...
    des jours de RTT et maintenu la barre du chômage à 10% : tant mieux pour les salariés ( merci pour les
    chômeurs ) et tant pis pour les entreprises . Tiens le SMIC a augmenté de 11% depuis 2 ans.
    Le coeur de notre pays bat toujours au coeur de la lutte des classes et on ne peut être que pour
    ou contre le CNE/CPE.

    Certes, ces contrats laissent une grande flexibilité aux entreprises pour se séparer sans motif
    de leurs salariés durant les 24 premiers mois et il convient d’être vigilant pour préserver les
    droits des salariés. Le Conseil Constitutionnel est là pour cela non ? Mais arrêtons de penser
    que le chef d’entreprise est un "Ténardier" , vil et sans morale ..... NON, le CER ( un
    nouveau contrat ? non bien sur mais le Chef d’Entreprise Responsable) est souvent un être
    humain fait de chair et d’os qui essaye de faire progresser son entreprise dans une forêt
    législative et réglementaire complexe .
    Faut-il condamner le régime de l’indemnisation chômage ou maladie à cause de ceux qui
    tirent sur la corde ? Non et arrêtons d’être excessif. Certes, certains employeurs vont abuser
    des CNE/CPE comme de toute autre mesure. et alors ? Toute disposition qui créé de
    l’emploi est formidable car n’oublions pas tous ces travailleurs qui sont dans la galère
    aujourd’hui.
    Faut-il rognier sur les acquis sociaux pour trouver du travail ? Une belle question idéologique
    mais si nous ne voulons pas demain un système à l’américaine , il faut bien assouplir certaines
    règles et changer les mentalités .
    Si le CNE/CPE permet de créer des emplois : tant mieux et tordons le coup aux idées reçues !

    8.02 à 13h28 - Répondre - Alerter
    • Bien d’accord que les chefs d’entreprise sont aussi des humains, mais aller dire ça aux jeunes qui se sont déjà fait exploiter pendant leur période de stage (et ils sont nombreux vu le nombre à être descendu dans la rue pendant la grève des stagiaires !). Je pense que eux vont adorer leur 6 à 12 mois de stage (des fois non rémunéres) dans une situation précaire suivis de 24 mois de situation toujours aussi précaire ! Excusez moi du peu, mais ce nouveau contrat c’est une atteinte aux espoirs des jeunes d’un monde du travail (à peine) meilleur ! Et après on s’étonne de la mauvaise image de la politique et des entreprises chez les jeunes ! Et ceux qui sont pour ce sont ceux qui n’arrivent pas à trouver du travail, mais ceux qui au bout de 3 mois y arrivent, pourquoi doivent-ils accepter ce contrat ? Et personnellement, je ne vois pas en quoi le CPE fera baisser le chômage, c’est encore très obscur car les entreprises qui n’ont pas d’argent n’embaucheront pas plus (surtout si elles faisaient des CDD avant) et celles qui ne voulaient pas de salariés sans expérience non plus !
      En tout cas, merci aux "vieux" politiciens de penser à nous, pauvres petits jeunes perdus ! Mais on ne demande pas la charité alors concertez nous avant ce serait vraiment attentionné de votre part

      9.02 à 10h41 - Répondre - Alerter
    • La séparation sans motif n’est pas qu’une bonne chose du point de vue du patron... Bizarre que personne n’ait relevé le fait inverse : s’il y a des patrons qui n’ont pas envie d’une relation stable avec leurs salariés, il y a aussi des salariés qui se rendent assez vite compte qu’ils se sont trompés de boîte... Mais ce qui est typique de l’état d’esprit français, c’est bien cette attitude de salarié infantilisé qui attend absolument tout de l’entreprise. Ce qui a conduit la gauche à prendre des mesures de confort type 35 heures, au lieu de travailler sur la responsabilisation et l’autonomisation des salariés (d’où les disparités infernales créées entre salariés aujourd’hui). Le discours des certains jeunes (on peut tout de même sourire du fait que la représentante d’un des syndicats étudiants qui protestaient contre le CPE a passé l’âge de ’bénéficier’ du contrat et des réductions SNCF) reproduit cette tragique infantilisation. L’avenir ne se trouve pas que dans le salariat, amis jeunes !

      9.02 à 11h04 - Répondre - Alerter
      • "L’avenir ne se trouve pas que dans le salariat, amis jeunes !"

        Bonjour,

        Je suis bien d’accord avec vous monsieur, mais pas pour les mêmes raisons.
        Il est grand temps en effet que les jeunes , en créant leur propre entreprise, ou synergie d’entreprises cessent d’être les dindons de cette vaste "farce" qu’est le salariat depuis quelques décennies.
        Il est grand temps qu’ils se positionnent en concurrents des systèmes qui ont vécu, sont obsolètes et font craindre une implosion, voire une explosion de cette société si l’on n’y prend garde...

        Les jeunes sauvages urbains avec leurs chiens qui vous font tellement peur ? Vous, nous les avons fabriqués avec notre logique de profitabilité maximum.
        Quand cessera l’hypocrisie des actionnaires et surtout leur voracité ? Quand les paradis fiscaux seront-ils supprimés ? QUAND ?
        Qui a le pouvoir aujourd’hui de construire le monde de demain pour que leurs enfants bénéficient d’un monde relativement équilibré, si ce n’est les jeunes... ?

        9.02 à 11h30 - Répondre - Alerter
        • en effet.... ce serait bien qu’on parle des vraies causes du chômage plutôt que de noyer le poisson avec des pseudos mesures politicardes... de toutes les façons vus les départs massifs en retraites avec le papyboom, il y a des chances que le chômage baisse un peu...

          par ailleurs, quand on parle de chômage des jeunes, il me semble qu’il faudrait commencer par réglementer le stage dont abuse un bon nombres d’entreprises... sans stigmatiser en méchant le patron, tout chef d’entreprise cherche le profit maximum... c une loi de l’économie... et là on touche à comment on régule le profit, et auj surtout les marchés financiers pour éviter qu’une poignée d’actionnaires par leur jeu de roulette avec la bourse ne mettent en péril des pans entiers de l’économie (cf. Georges Sorros lui même à avouer après avoir bien jouer des marchés financiers, qu’il fallait les réguler davantage...).

          alors ces contrats CNE/CPE qu’on m’explique vraiment en quoi ils peuvent faire le poids face à ça... les politiques ne peuvent pas grand chose à leur échelon national aujourd’hui... et joue sur la désinsformation des gens...

          je suis pour les réformes mais celle ci pour moi est pire que tout et met clairement la salarié en position de soumission... bien sur qu’il y a des salariés capables de claquer la porte etc.... mais combien pour la majorité qui s’accrochent à leur boulot ? d’autant qu’on nous rabache telement les oreilles avec, qu’on évolue dans un sentiment d’insécurité croissant qui fait le lit de bien des politicards.... la peur, jouer sur la peur...

          le chômage est largement instrumentalisé, qu’on se le dise... le plein enploi, c’est pas bon pour la bourse, ça augmente les coûts de productivité... de toutes les façons le plein emploi, c’est une utopie dans notre économie actuelle : vous connaissez beaucoup de périodes comme celles là à part après des guerres bien destructrices ??

          le problème c’est comment répartir les richesses, et indemniser les gens du fait que la société et l’économie actuelle ne peut plus assurer du travail à tout le monde... la flexisécurité à la Suédoise... une piste pour moi

          9.02 à 13h14 - Répondre - Alerter
          • ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2006/ni0603.pdf

            L’originalité de la dernière étude menée par la DEP dans le domaine de la prospective emploi-formation est d’aboutir à des résultats par domaine professionnel. Dans le scénario tendanciel présenté ici, globalement, les besoins en recrutement de jeunes seront inférieurs au nombre de jeunes sortant du système éducatif malgré l’importance des sorties définitives d’emploi des « baby-boomeurs ». Des tensions peuvent cependant apparaître pour les niveaux élevés de diplôme et également dans certains secteurs. Plusieurs domaines vont devoir recruter un nombre important de jeunes : commerce, santé-action sociale, bâtiment-travaux publics, services aux particuliers, enseignement-formation, hôtellerie-restauration-alimentation, gestion-administration. Certains secteurs viseront uniquement des diplômés de l’enseignement supérieur (études-recherche, enseignement-formation), d’autres recruteront à tous les niveaux de diplôme avec une majorité de titulaires de diplômes inférieurs au baccalauréat dans le bâtiment-travaux publics, la mécanique-travail des métaux, l’hôtellerie-restauration-alimentation et les services à la personne.

            10.02 à 17h15 - Répondre - Alerter
      • je crois que tu n ’as pas du travailler en usine ou simplement sous les ordres d’un plus con que toi . Il te faut essayer et tu changera d’avis. Il y a eu gratis pro deo puis gratis pro patria et maintenant cela va etre gratis pro" patrona". L’experience des autres ne sert a rien mais il faut constater que ceux aui n’ont pas l’expérience ouvrent grand leur bouche et disent des choses qu ’ils ne connaissent pas car entre la théorie et la pratique il y a un monde. Quand tu auras bossé toute ta vie et que pourriras dans ton HLM et que tu verras passer des gens qui n’on pas fait mieux que toi mais qui n’on pas joue ni avec les meme carte ni le même jeu alors tu descendra dans la rue pour que les jeunes ne subissent pas ce que toi a déjà subi : la misére à perpette....

        9.02 à 11h44 - Répondre - Alerter
      • Ce qui est regrettable c’est l’hypocrisie d’un débat autour de l’embauche alors que c’est de débauchage de personnel dont nous parlons. En effet, que ce soit par les stages à répétition, les CDD, l’intérim ou les périodes d’essai, nombreuses sont déjà les voies pour évaluer un jeune (ou un moins jeune) qu’on embauche ou pour ne lui proposer qu’un emploi à durée limitée.

        Non, ces modalités ne sont destinées qu’à faciliter le départ de l’entreprise. banquiers, bailleurs et propriétaires immobiliers ne s’y trompent d’ailleurs pas...

        Le problème c’est que repousser à la charge de la Société tout aléa de la vie de l’entreprise, c’est s’exposer à une remontée d’impôts divers pour financer la précarité ou accepter la France a 2 vitesses : 10% continuent à la même vitesse voire plus vite quand 90% perdent en qualité de (sur)vie. Mais forcément pour DdV c’est moins vendeur pour 2007.

        9.02 à 11h59 - Répondre - Alerter
    • alexis, conseiller d’insertion : CNE-CPE : Halte à la dérision

      comment peut-on tenir un tel raisonnement ? c’est vraiment être en dehors des réalités du monde du chômage. tous les contrats aidés peuvent se reposer sur une idéologie qui se défend d’être perverse. mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. les CES, CEC, CIE, emploi jeunes... et consors ont toujours été détourné de leur but initial et louable : faire baisser le nombre de chômeurs. et c’est justement les employeurs (privé ou public) qui n’embauchent que pour les aides sans tenir compte des humains. pour avoir travaillé à l’ANPE je peux témoigner que souvent les employeurs nous demandaient ce qu’ils gagnaient en embauchant tel ou tel personne. c’est un vice de notre société que d’être passé de la main-d’oeuvre au ressources humaines. nous sommes des ressources ! travaillant actuellement avec des allocataires du RMI, je vois trop de personnes exploitées par des employeurs peu scrupuleux qui ne les déclarent pas et les jetent comme des kleenex. doit-on intitutionnaliser cela par la loi en autorisant les patrons à se séparer d’un jeune ou d’un trop vieux avec facilité ? voilà comment nous arriverons à un système à l’américaine comme vous le dites ! la France est un pays riche (cf. les bénéfices du cac 40). tous les ennuis budgétaires des caisses de retraites, de sécu ou chômage n’existeraient pas en cas de plein emploi. de plus la croissance économique si chère au gouvernement partirait à la hausse. il faut juste une politique ambitieuse de hausse du pouvoir d’achat et d’embauche stable (cdi) car c’est la seule façon de pousser les français à consommer. quand on est précaire en CNE ou EN CPE, comment se loger ? prendre un prêt à la consommation ? n’encourageons pas des décisions prises par un gouvernement dont les membres sont de grands actionnaires du cac 40 comme le ministre de l’économie !

      9.02 à 11h18 - Répondre - Alerter
    • Bonjour

      Bien que retraité le débat sur le CPE ne me laisse pas indifférent,
      enfants et petits enfants sont ou seront concernés. Il est difficile de se faire une idée juste sur un sujet qui remet en cause les acquis sociaux et la perception que nous avons d’une société qui se veux égalitaire, en defendant les plus faibles.

      Il est certain que l’utopie de la croissance infinie dans un monde limité devra bien prendre fin un jour, ce d’autant plus que l’arrivée des pays émergents, Chine, Amérique sud, Inde qui souhaitent leur part de bien être deviennent de gros consommateurs des richesses naturelles ou industrielles.

      Mais il est impossible d’accepter une perte de droit social aussi importante avec les maigres arguments qui sont avancés. Les patrons ne sont pas tous méchants, certains sont même très gentils, mais ils ont des contraintes qui parfois les obligent a prendre des décisions à contre coeur. Je le sais pour avoir été l’un d’eux. Naturellement il y a les PME dont les chefs d’entreprises peuvent être près de leurs salariés, mais il y a aussi les grosses entreprises ou la décision de licenciement est prise par des cadres qui feront exécuter la besogne par d’autres.

      Le CPE serait-il l’équivalent du panneau "demain on rase gratis"

      Pourquoi une "période d’essai" aussi longue, qui laisse les jeunes dans l’incertitude et dans le doute sur eux même lorsque tombe le licenciement.

      Ne pas obliger l’employeur à motiver un licenciement c’est la porte ouverte à tous les abus, quelque soit l’atteinte morale ou matérielle qui est faite à l’individu le plus faible. C’est donner tous les droits au plus fort sans possibilité de se defendre.

      Alors pourquoi ne pas simplement alléger les règles des licenciements sur les CDI, la justification d’une telle decision et un mois de préavis ce n’est pas trop. Cela ne remettra pas en cause la survie d’une entreprise. Si l’employeur ne peut assurer cette charge, il est plus que probable que le dépot de bilan est ineluctable.

      Finalement ce contrat n’est il pas, au contraire, la premier pas vers une précarisation des salariés, à l’américaine. On avance lentement vers un libéralisme excessif porte ouverte à tous les abus.

      L’état dépendant des pouvoirs économiques se défait de son role de régulateur, tranferant progressivement aux intérets privés la plupart des taches qui jusque la lui incombaient. La supression des règles regulatrices ne peut que conduire à terme à la mise en place d’une société reposant sur la loi du plus fort.

      Est ce vraiment ce que nous voulons ?

      9.02 à 11h38 - Répondre - Alerter
      • Oui, je suis d’accord avec vous mais j’ai , au contraire l’impression que ns ne sommes plus libres ; ns sommes controlés pour tout ; chaque excés d’une personne, d’une entreprise donne lieu à une loi ! ns sommes, non seulement, assités mais infantilisés ; si les patrons laissaient plus d’initiatives à leurs salariés, il y gagneraient : chacun possède une"mine" de richesses ds son cerveau mais qui a envie de les voir au grand jour ; ça dérange qd quelqu’un pense ; les dictateurs le savent depuis longtemps !
        Il y a un autre problème d’ailleurs : c’est le poids, pour l’heure "obsolète" mais considérable ds les choix politiques des SYNDICATS qui retardent d’un siècle !!et qui entravent l’évolution vers le futur responsable ;
        Pourquoi en France où les syndicats se bornent à sauvegarder des "acquis" injustes car trés différents selon les secteurs, on se garde bien de le claironner !!on n’arrive pas à reduire le chômage
        comme partout en Europe ? je ne prendrai pas l’exemple ds USA, où l’exploitation du salarié est trop grande !

        9.02 à 14h53 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,

      "Assouplir les règles, changer les mentalités, rogner sur les acquis sociaux pour trouver du travail !!!" ; Que de pistes à explorer !

      Quand on est pas directement concerné, qu’est-ce que ça peut bien faire d’essayer ! Merci pour les concernés !

      Pour ma part, je ne le suis pas mais je m’informe et analyse.
      Et je tremble pour l’avenir de nos jeunes : ceux que je ne connais pas mais aussi ceux qui me sont proches ! Et qui n’en a pas autour de lui !

      Quand je lis que les patrons de P.M.E. (encore un sigle, misère !) ne sont pas tous des patrons-voyous, j’en suis persuadé. Mais quand ces patrons auront le choix d’embaucher pendant 24 mois un jeune sans payer de charges sociales, licenciable à tout moment sans justification puis ré-embaucher pour le même emploi un autre jeune à nouveau pour 24 mois, etc,

      Que pensez-vous qu’ils choisiront ?

      Et sans pour autant insinuer que ce choix sera motivé uniquement par le désir du profit. Le diktat des grandes entreprises pousse toujours plus loin l’obligation absurde pour les PME de pratiquer des prix toujours plus bas pour éviter de disparaître.

      Qu’adviendra-t-il alors des CDD et CDI et du code du travail en général ?

      Nos politiciens jouent aux apprentis-sorciers avec les salariés. Regardons d’où nous venons et prenons garde de ne pas y retourner.

      Et effectivement, je suis d’accord avec le titre "Halte à la dérision !" Arrêtons de mépriser les salariés !

      9.02 à 11h50 - Répondre - Alerter
      • Il y en a marre d’entendre que tous les patrons de PME sont des gens motivés par le profit. Ne confondez pas le CAC 40 et les deux millions d’entreprises en France ... Il n’y a pas deux millions de salauds en France ...

        Croire que les entrepreneurs vont se "prendre la tête" à embaucher, former, "optimiser" des jeunes grâce au "CPE" pour ensuite les jeter, car ils seraient, selon votre message tentés d’ "“« embaucher pendant 24 mois un jeune sans payer de charges sociales, licenciable à tout moment sans justification puis ré-embaucher pour le même emploi un autre jeune à nouveau pour 24 mois, etc »”," c’est vraiment prendre les patrons pour des cons.

        D’abord, le CPE n’est assortie d’acune réduction de charge sociale. ensuite il augmente le coût de "licenciement" pour l’employeur (8% au lieu de 6%) , enfin il ne répond pas aux demandes des entreprises (300 000 emplois non pourvus pour 2 millions de chômeurs !).

        Y a-t-il une réponse ? Oui, et elle peut venir du CNE (et non CPE). Il y a une mine d’emplois dans l’artisanat. Souvent, et je le vois tous les jours dans mon métier, il ya une réticence à prendre des jeunes en apprentissages ou en premier emploi, alors que le"travail" ne manque pas ... Il faut convaincre les commerçants et les artisants de prendre ces jeunes. Un de vos précédents dossiers titrait "mon plombier est une multinationale". C’est malheureusement vrai aujourd’hui. mais le petit artisant et le petit commerce restent la force vive économique de notre pays. Il faut juste leur donner les moyens d’être social et les convaincre de l’utilité du développement.

        9.02 à 23h49 - Répondre - Alerter
    • certes le CPE peut sans doute permettre de créer des emplois si les exonérations sont assez avantageuses. pour le reste CPE, CDD ou autres acronymes, la précarité existe déjà, ainsi que les moyens de s’accomoder des règles pour un employeur (je suis moi même employeur) .
      mais, l’erreur politique qui a été commise sur ce CPE à mon avis, c’est de rajouter de la pécarité inutilement. par exemple pourquoi avoir réduit à 8% l’indemnité de précarité qui est de 10% pour un CDD ? pourquoi ne pas avoir maintenu l’obligation de mentionner un motif de rupture (ce qui relève simplement du savoir-vivre) ? ce sont des petits détails qui montrent le mépris qu’a ce gouvernement du sort des gens.

      9.02 à 11h58 - Répondre - Alerter
    • Je ne comprend ce qu’un tel message vient faire sur ce Blog...
      Les chefs d’entreprises responsables n’ont pas besoin du CPE, ils embauchent en CDI ou en CDD lorsque la situation de leur entreprise le nécessite. Le CPE et le CNE sont fait pour des chefs d’entreprise irresponsables et inhumains qui veulent pouvoir gagner un maximum de blé en un minimum de temps et profiter d’une main d’œuvre corvéable et docile. Le CPE est un crachat à la figure de ceux qui sont en âge de travailler. Il établit l’inégalité entre les salariés notamment face à un licenciement, il instaure la soumission et ouvre la porte à tous les abus de la part de l’employeur.
      Concernant le chomage, qui n’est ni une maladie honteuse, ni une épidémie, ni une fatalité.
      Que 10% de la population ne soit pas productif (au sens capitaliste du terme !) tant mieux, je suis pour multiplier les périodes de non-travail et d’ainsi partager au mieux les ressources produites.
      Concernant le travail, je m’étonne qu’a l’heure ou une agriculture respectueuse de la nature se développe, à l’heure ou le déficite de logement est criant etc.., les crédits d’investissement dans ces secteurs socialement utiles et grand pourvoyeur d’emplois, soient si faible.
      Pablo

      9.02 à 12h13 - Répondre - Alerter
    • Je suis d’accord avec vous mais il existe un certain terrorisme intellectuel qui, selon notre fonction et selon notre appartenance politique, interdit de soutenir une mesure dite de droite. Je suis inspecteur de l’URSSAF chargé de la lutte contre le travail illégal, secrétaire départemental du COLTI et je crois que c’est vers l’accroissement des moyens contre cette lutte qu’il faut aller car : les abus de délocalisation fictive, l’utilisation détournée des aides à l’emploi, la fausse sous-traitance, l’organisation d’insolvabilité assortie de dépôts de bilan intempestifs et les gestions de pailles constituent une économie parallèle de grande ampleur et sont les vraies causes de nos problèmes sociaux.

      9.02 à 13h02 - Répondre - Alerter
      • En tant que patron "véreux", puisque c’est comme ça qu’on veut nous cariturer, je me suis penché sur le CPE... Quel intérêt pour mon entreprise ? Vais -je pouvoir gagner du flouze avec cette mesure ? Alors je me suis penché sur la mesure ... et je n’y ai rien trouvé de positif ...

        J’ose dire, en tant que chef d’entreprise, le CPE ne sert à rien ... Qu’est ce qu’on nous propose ? Une période de test de 2 ans qui se transforme en CDI si on ne la dénonce pas ? Ca existe déjà ... dans certaines entreprises, c’est le CDD (renouvelable jusqu’à 18 mois), dans d’autres, c’est le stage. Qu’apporte le CPE ? rien de neuf puisque les outils existent déjà. Pire il renchérit le coût de séparation ... Au lieu de 6% d’indemnisation du CDD non embauché en CDI ("indemnité de précarité") , le CPE ouvre le droit à une indemnisation de 8% en cas de licenciement dans le cours des deux ans d’incertitude.

        Bref, ça n’apporte absolument rien aux entreprises ... mais plus aux jeunes. Pourtant c’est eux qui le dénoncent ... Va comprendre ...

        Economiquement parlant, je pense que le CPE n’est pas une mauvaise idée. Le problème c’est que tout seul, ça ne marche pas. Le bon équilibre à trouver serait que le CPE remplace le stage et le CDD. Il n’y aurait donc^plus qu’un seul contrat, le CDI assorti d’un période d’essai de X années. Personnellement, je pense qu’un entrepreneur n’a pas besoin de 2 ans pour analyser les qualités d’un prétendant, cette période d’essai devrait donc être réduite à 6 mois ou 1 an.

        Qu’est-ce que vous en pensez ?

        9.02 à 23h22 - Répondre - Alerter
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