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26-01-2006

Nous serons 10 milliards en 2065

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  • Luigi Chiavarini (professeur d’économie) : Nous serons 10 milliards en 2065

    Nous serons 10 milliards d’habitants à fouler la planète Terre en 2065. Mais au-delà du chiffre, quels sont les enjeux sociaux, économiques et environnementaux ?

    Les conséquences du vieillissement et de la dénatalité de la population sur le système de santé, sur les services sociaux et sur les pensions inquiètent nos gouvernements depuis quelques années. Mais quels sont les enjeux sociaux, politiques, économiques et environnementaux soulevés par la perspective d’une population dont le taux de renouvellement est décroissant ?
    Ainsi, à l’horizon 2050, l’Asie compterait selon l’ONU 5,2 milliards d’habitants (soit 1,4 milliards de plus qu’aujourd’hui) ; l’Afrique, 1,8 milliards (soit un accroissement de près d’un milliard) ; l’Amérique latine, 768 millions (contre 543 aujourd’hui) ; l’Amérique du Nord, 448 millions (soit un gonflement de 122 millions d’habitants). Isolée, l’Europe perdrait près de 95 millions d’habitants, passant de 726 millions, aujourd’hui, à 632 millions en 2050. A l’échelle continentale, seule l’Europe connaîtrait donc un déclin démographique. L’Asie resterait le continent le plus peuplé, puisqu’elle devrait alors compter 58 % de l’humanité, l’Inde passant devant la Chine comme le pays le plus peuplé avec quelque 1,5 milliards d’habitants.

    Assez de place pour tout le monde

    La bonne nouvelle est que la planète reste suffisamment grande pour héberger l’humanité, il est prévu que la population mondiale atteigne son maximum en 2065 avec 9 à 10 milliards d’habitants et ce, après avoir connu une explosion sans précédent ces cents dernières années (Figure 1) , l’autre nouvelle est qu’il va falloir que les organisations humaines s’articulent par rapport à un modèle où la logique de croissance illimitée ne sera plus de mise. Il est en effet irresponsable de vouloir une croissance infinie sur une planète disposant de ressources en quantité limitée.

    Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité :
    - quatre générations issues d’une même famille sont susceptibles de se connaître. Ce phénomène ne sera pas sans conséquence sur la redéfinition de la solidarité intergénérationnelle,
    - les hommes et les femmes d’une génération, celles des baby boomers, ont les connaissances et les moyens financiers pour vaincre la pauvreté sur la Terre et plus encore de décider de la pérennité de l’espèce humaine à l’horizon de la fin de ce siècle.

    PAYS DEVELOPPES

    Selon des données empiriques, les baby-boomers (né entre 1946 et 1966) ont l’intention de continuer à dépenser leur argent en vieillissant. Nous constatons que, contrairement aux générations précédentes qui adoptaient un train de vie plus modeste et vendaient leurs maisons à l’approche de la retraite, de nombreux baby-boomers âgés de plus de 50 ans achètent des propriétés plus luxueuses ou des résidences secondaires et contractent de nouveaux emprunts hypothécaires. Le niveau élevé de leur revenu disponible entraîne en outre la création de nouveaux marchés et l’élargissement des marchés existants. Ainsi, ils représentaient 44 % de la clientèle en chirurgie esthétique en 2001, et ils ont fait grimper à 10,6 millions le nombre de clients des navires de croisière en 2004, alors qu’il n’était que de 4,5 millions en 1990. La demande en loisirs et en produits de luxe, haut de gamme (besoin de valorisation de soi) va progresser rapidement au fur et à mesure de l’arrivée des baby boomers qui ont atteint 50-65 ans. Il est par ailleurs très évocateur de mettre en perspective la pyramide des âges avec la pyramide des besoins de Maslow afin de définir les marchés à hauts potentiels de croissance.

    Ces mêmes clés d’analyses permettent de définir le profil social type des baby-boomers qui pourrait se caractériser par les adjectifs suivants : recherche de la sécurité, résistance au changement, corporatisme, protectionnisme, conservatisme politique, gérontocratie, laxisme moral, xénophobie, syndrome de Peter pan, jeunisme.

    D’un point de vue organisation des sociétés, il est probable et souhaitable qu’un modèle de gestion d’entreprise basé sur le pilotage par les clients se substitue à l’actuel fondé sur la satisfaction de l’actionnaire et surtout de ses intermédiaires. L’écoute et la réactivité face à la demande, haut de gamme, du client implique un service personnalisé en temps réel, le respect de ces exigences n’est pas compatible avec un modèle directif opérant du haut vers le bas. Ce nouveau modèle pourra amener à considérer le profit comme un moyen et non comme une finalité, à défaut de cette approche l’économie de marché pourrait développer des tendances suicidaires.
    En terme d’emploi les secteurs porteurs seront : les services de proximités [conseillers en gestion patrimoniale, infirmiers, aides soignants, personnels d’entretiens, techniciens de maintenance, personnels de maison de retraite...], les services nécessitant une expertises de plus en plus pointues [informaticiens, cadres commerciaux multiculturels, légistes international, chercheurs ...] et enfin des nouveaux métiers issus des recherches en nanotechnologie, robotique, biotechnologie, cybernétique, physique/chimie quantique et moléculaire. En revanche, certains métiers devraient continuer à décliner comme celui d’ouvriers non qualifiés de la mécanique, du textile du cuir et du bois.

    Le monde agricole Européen devrait lui aussi être touché d’autant plus que les récents accords de l’OMC ont planifié d’abolir les subsides de la communauté à l’horizon 2013. L’avenir des baby-boomers, généralement radieux, est assombri à deux égards : l’incertitude quant à la pérennité des pensions de l’État, et la croissance des coûts des soins de santé .En 2040, les soins de santé devraient monopoliser 40 % de toutes les recettes fiscales .Le tableau se complique en outre par le fait que, à mesure que les rangs des baby-boomers à la retraite grossiront, le nombre de travailleurs contribuables diminuera. Cette situation laisse les gouvernements devant des choix difficiles : couper dans les investissements, augmenter les impôts ou enregistrer des déficits. Macroéconomiquement il faut s’attendre à une inflation faible, voire proche de la désinflation car la structure « amphorique » (figure 2) de nos pyramides d’ages invite à conclure qu’il n’y aura probablement pas d’excès de demande par rapport à la capacité de l’offre, au contraire la déferlante des produits discounts, venu des pays émergents, continuera à orienter vers le bas l’indice des prix. Toutefois, ce raisonnement doit être pondéré par le risque d’augmentation qui subsiste quant à l’évolution des prix des matières premières et par l’accroissement sournois des dépenses forcées des ménages (loyer, services financiers, téléphone, emprunts, eau, électricité, chauffage, taxes). Ces paramètres associés à celui de l’évolution du prix de l’immobilier justifieront probablement les prochaines remontées des taux directeurs qui pèseront sur le budget des ménages ayant souscrit un emprunt à taux révisable.

    Enfin, en termes d’allocation d’actif, une stratégie d’investissement sans risque pourrait consister à surpondérer les obligations d’entreprises de haute qualité, les titres à revenu fixe et miser sur les nouveaux producteurs dans les pays avec une croissance à 2 chiffres, d’autre part en matière d’immobilier de rapport il s’avérerait judicieux de vendre l’essentiel de ceux-ci avant que la pénurie de demande et la baisse des loyers ne surviennent dans un horizon de 4 à 8 ans.

    Après avoir analysé l’accroissement significatif du poids des retraités dans l’OCDE, consécutif de l’allongement de l’espérance de vie et de l’arrivée à la retraite des générations du baby-boom, évaluons , maintenant, l’impact du phénomène de l’accroissement rapide des effectifs d’actifs jeunes dans les pays à bas revenus, résultant de leur entrée dans la transition démographique. Cette situation, unique dans l’histoire moderne, offre une fenêtre d’opportunité pour l’économie mondiale : les excédents d’épargne des pays riches, accumulés par les générations précédentes et/ou constitués dans un but de retraite, pourraient financer l’équipement des nombreux jeunes actifs des pays en développement. Ces complémentarités peuvent ainsi être un puissant facteur de rattrapage des pays émergents et une alternative au manque de potentiel de croissance dans les pays occidentaux.

    PAYS EN DEVELOPPEMENT
    Le vieillissement de la population ainsi que les perspectives économiques des pays occidentaux vont de pair avec un autre phénomène : l’émergence de nouveaux partenaires (et rivaux) économiques puissants comme l’Inde, la Chine et le Brésil. Leur essor a déjà provoqué de profonds bouleversements. La quantité de produits de consommation fabriqués à bon marché en Chine puis exportés en occident est telle qu’ils contribuent à contenir l’inflation causée par l’augmentation des matières premières et des dépenses forcées. Cependant, la relation démographique entre l’Occident et les marchés émergents ne se limite pas aux activités de fabrication. Comme le taux de fécondité dans la plupart des pays occidentaux est maintenant inférieur au seuil de renouvellement des générations, à savoir 2,1 enfants par femme, il faut accueillir davantage d’immigrants qualifiés. Par exemple, déjà 22 % de tous les Indiens diplômés en sciences infirmières se trouvent un emploi à l’étranger. Pendant ce temps, des sociétés occidentales donnent certaines activités en infogérance dans des pays comme l’Inde, où le secteur de la haute technologie s’enrichit de 70 000 emplois par an. Aux portes de l’Europe, des réservoirs de populations très jeunes se pressent et atteindront dans vingt ans, 100 millions pour la Turquie, 100 millions pour le Maghreb et 100 millions pour l’Egypte, sans parler de l’Europe de l’Est et du continent asiatique aux réserves inépuisables. L’efficacité de leurs intégrations sera directement corrélée à notre volonté de les aider à accroître leur niveau de formation et d’employabilité. Enfin il serait indécent de passer sous silence que près de 20% de la population des pays en développement, dont un africain sur trois, souffrent de sous-alimentation et, si toute chose restent égales, ce désastre s’amplifiera.

    Par ailleurs, parallèlement à la masse importante de population, l’explosion économique de la Chine et bientôt de l’Inde auront pour conséquence un accroissement phénoménal de la consommation de ces pays-continent dès lors que se passera-t-il s’ils se mettent à consommer autant que les américains aujourd’hui ? La réponse est simple : la planète ne pourra soutenir le rythme et s’étouffera. Heureusement, à peu près tout ce dont nous avons besoin pour construire une économie compatible avec ce progrès est déjà fait dans plusieurs pays. Par exemple les fermes éoliennes en Europe, les toits solaires au Japon, la reforestation en Corée du Sud, les moyens de transports non polluants. Ne manque qu’un ingrédient de taille : la volonté politique. Reste à espérer que les décideurs de Davos entendront l’urgence. Il est important de comprendre qu’une économie d’abondance et de gaspillage basée sur l’utilisation de l’énergie fossile comme carburant, la voiture comme moyen de locomotion personnelle et des consommateurs du prêt à jeter ne pourra plus continuer si nous voulons assurer la pérennité de l’espèce.

    QUELLES CONCLUSIONS ?
    Le caractère inéluctable de l’évolution démographique influera sur le marché dans plusieurs secteurs, notamment ceux, des services financiers, de l’immobilier, des soins de santé et de l’exploitation et transformation des matières premières.
    En matière d’immobilier de rapport l’effet conjoint d’un retournement de l’équilibre de l’offre et de la demande en faveur de la demande et de la baisse du pouvoir d’achat des générations plus jeunes, le marché de la location subira des pressions importantes à la baisse.
    L’un des secteurs clés est celui de la mise au point de nouveaux médicaments qui réduiront l’incidence de maladies communes, notamment les maladies cardiaques. Ainsi, la Grande-Bretagne a récemment autorisé la vente sans ordonnance d’un nouveau groupe de médicaments hypocholestérolémiants, dans l’espoir d’économiser des fonds publics en réduisant la fréquence des crises cardiaques parmi la population.

    La technologie jouera également un rôle clé, étant donné que les gouvernements et les entreprises font davantage appel à celle-ci pour accroître la productivité malgré le vieillissement de la main-d’œuvre. Rien d’étonnant à ce que le Japon, dont la population est l’une des plus âgées du monde, soit le pays qui a installé le plus de robots en usine. De surcroît, des sociétés comme Microsoft ont instauré des programmes visant à mettre au point de nouveaux produits informatiques qui aideront les employés vieillissants à continuer à travailler efficacement. Les Baby Boomers vont travailler jusqu’à un âge avancé, soit jusqu’à 65 et 70 ans, tout simplement parce qu’ils ne sont pas toujours prêts financièrement à prendre leur retraite mais aussi parce qu’ils aiment travailler. La conjoncture démographique fera en sorte qu’ils seront recherchés par les employeurs mais ils exigeront en contrepartie une grande flexibilité dans leur travail. Leurs enfants « la génération des enfants Roi »en demandent déjà. Allons-nous bientôt vivre dans une société de loisir où le travail devient lui aussi un loisir ?

    Les innovations technologiques vont également bouleverser notre vie quotidienne comme par exemple : vivre jusqu’à 120 ans grâce à la DHEA, regarder la télévision sur un écran fin comme du papier et s’éclairer sans le moindre fil électrique, bénéficier d’une transfusion de sang artificiel, dormir les fenêtres ouvertes sans bruit grâce aux inverseurs de fréquence, faire le plein de carburant d’hydrogène liquide. Recourir à une greffe de cerveau pour augmenter ses connaissances, prendre ses vacances dans le cosmos, se faire opérer à distance, avoir sa pharmacie dans le corps, utiliser le clonage thérapeutique, se faire assister par un robot « humanoïde ». Non, ces innovations ne relèvent pas de la science-fiction ! Nombre d’entre elles sont déjà au point, sur le plan théorique tout au moins.

    De part le conflit d’intérêt du à la structure de la pyramide des âges, le modèle des pensions par répartition et la solidarité mutualiste et syndicale intergénérationnelle va être mise à rude épreuve dans les prochaines années pour faire place à des formes d’engagements plus corporatiste, associatif et/ou intrafamilial.

    La démographie fait présager également des changements majeurs dans nos habitudes de vie confortables et ce à l’horizon 2010 . Ces ajustements pourraient s’apparenter à ceux que nos aïeux ont du consentir lors de la grande récession, à la différence contemporaine majeure de l’existence des phénomènes conjoints de libéralisation et de mondialisation de l’économie qui traduisent l’unité fondamentale de la société humaine et qui pourront nous permettre d’intégrer un réseau mondial gagnant/gagnant, assurant la prospérité du plus grand nombre cette intuition étant d’autant plus probable que l’humanité aura atteint sa vitesse de croisière d’ici 50 ans, ce qui laisse envisager un équilibre durable de l’organisation sociale et politique mondialisée qui gouvernera ,espérons le, démocratiquement la planète « nation » et arrivée à son maximum de population humaine. Si l’avenir de la population mondiale pose donc de nombreuses questions, il reste une certitude : les hommes sont en voie de maîtriser la croissance de leur population. Mais pour vivre convenablement à 10 milliards nos élus politiques doivent avoir le courage de prendre, dès maintenant, des décisions veillant à mieux gérer les ressources de la planète et à les partager de façon plus équitable. Il est irresponsable voire suicidaire de croire que seules les vertus rééquilibrantes du marché pourront redonner un sens durable à une croissance mieux répartie et plus respectueuses de l’environnement. À long terme, la survie de l’espèce humaine dépend autant sinon plus de la façon dont les hommes vivront que de leur nombre. Et bien que « à long terme nous serons tous morts », comme l’ironisait le célèbre économiste John Maynard Keynes, l’analyse de l’évolution démographique, tel un radar, nous permet d’ébaucher une carte de l’avenir, sachons en faire bon usage afin de manoeuvrer proactivement le paquebot « Terre » pour éviter les écueils et emprunter une route viable pour l’humanité.

    Il appartient à cette génération, celle des « Baby Boomer », d’évaluer la gravité de situation et de l’urgence des réponses à y apporter pour faire en sorte que la vie puisse continuer sur la planète dans un horizon de 100 ans au plus.

    25.01 à 16h17 - Répondre - Alerter
    • Qui est Mr Chiavarini ? a-t-il écrit un (ou des) livre(s) sur le sujet ?

      En tous cas la tentative de synthèse est interessante, même si elle prend un parti d’optimisme difficile à partager aujourd’hui : notre capacité à gérer globalement la planète en tenant compte de l’intérêt collectif est quelque chose de très incertain (mais pas impossible, c’est vrai).

      Quant au "voyage dans le cosmos", c’est une aberration en terme énergétique que nous aurons sans doute beaucoup de mal à nous payer. Sauf à oublier l’intérêt général, le temps d’un "trip dans l’espace"..

      Salut et félicitations à l’équipe de Terra

      Bob

      26.01 à 10h12 - Répondre - Alerter
      • Analyse prospective très intéressante mais qui élude les problèmes cruciaux pour l’humanité des ressources énergétiques, de la pollution engendrée par l’activité humaine, des ressources en eau douce qui sont de plus en plus limitées et des changements climatiques liés au rechauffement de la planète. Je crois que ces problèmes vont s’accumuler et nous changeront fondamentalement nos habitudes (peut être seront nous obligés de passer par des conflits) ou ce sera la fin de l’humanité.

        26.01 à 13h32 - Répondre - Alerter
      • Merci pour ses commentaires Bob, pour répondre à la question qui suis je ? Je suis un citoyen Européen qui tente humblement d’analyser simplement et pragmatiquement notre Monde afin d’éveiller les consciences et insiter à l’action constructive.
        Mon objectif est d’essayer de donner les clés d’analyse de l’économie afin d’en décrypter les mécanismes précaires. Je suis professeur d’économie auprès d’Investa et enseigne dans les locaux d’EURONEXT à Bruxelles. Je rédige des analyses comme celle ci qui sont publiées dans le quotidien l’Echo (dont certain sont à votre disposition sur mon Blog : investor.over-blog.com et enfin je suis webmaster de www.investor.be.cx.

        Quant au livre je le rédige actuellement

        27.01 à 06h21 - Répondre - Alerter
        • Texte intéressant, mais quel optimisme !
          De plus j’ai du mal à cerner l’opinion véritable de l’auteur concernant l’impossibilité d’une croissance illimitée, exprimée en début de texte, et récuser en fin de texte.
          Pour ma part, j’opterai plus pour l’opinion exprimée en début de texte, réprimant par la même les futurs prouesses technologiques dont nous parle l’auteur, source je pense de bien des maux futurs(dhea, inverseurs de fréquence), là encore la question des limites se pose cruellement. Limites à la croissance, limite à la technologie.
          Le monde dépeint par l’auteur est une juste perspective je pense. Mais de perspective, c’est à dire prédire le futur à partir du présent, nous n’en avons plus besoin. De grands cabinets conseils s’en chargent pour nous, et leurs prophéties autoréalisatrices se réalisent inéxorablement. Je pense que l’horizon, à suivre le chemin qui s’ouvre devant nous est bien sombre.
          Mieux vaudrait faire oeuvre de prospective, et rompre avec notre logique mortifère.

          31.01 à 23h54 - Répondre - Alerter
        • Bonjour,
          je viens de lire votre synthèse qui est très intéressante. Je suis auteur à mes heures perdues et j’écris une fiction qui se déroulera lorsque nous serons 10 milliards sur notre Gaïa. Si vous pouviez m’apprendre plus de choses sur le sujet ça serait génial. Vos connaissances feraient de ma fiction une presque réalité. Ou tout simplement converser car je me surprends à me passionner pour ces sujets là.
          Au plaisir
          Nadège

          4.06 à 22h43 - Répondre - Alerter
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