Là où la ville a mal, le collectif Luzinterruptus met le doigt. Ces artistes de rue espagnols – et anonymes – ne manquent pas d’idées pour traiter des problèmes de la cité. Avec leurs installations éphémères, ils abordent tour à tour la question des espaces verts, du recyclage, du poids de la finance ou du manque d’eau potable… Mais toujours avec la même arme : de petites lumières autonomes disposées au sol ou sur le mobilier urbain. Un jour, elles figurent de fausses pistes cyclables dans le centre de Madrid. Un autre, elles accompagnent des lunettes géantes pour dénoncer l’hyper-illumination des monuments de la capitale espagnole ! Le ton, lui, est à la poésie ou à l’humour. « Ça nous permet de nous rapprocher des gens, même si, dans le fond, notre propos n’est pas drôle du tout », explique le collectif. Après quelques heures, les passants « emportent l’installation qui passe ainsi de la rue aux maisons, se recyclant de manière naturelle ». —
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