Le CAC 40 - indice boursier des 40 entreprises les plus "riches" de la place financière de Paris - a touché hier, mercredi 11 janvier, son plus haut depuis le mois d’août 2001 (4890 points). Il aura fallu plus de quatre ans à la Bourse pour retrouver ses niveaux d’avant les attentats de New York. Entre ces deux dates, les investisseurs particuliers avaient tourné le dos à la Bourse, oubliant les mirifiques promesses de la fin des années 1990 et de la bulle Internet.
Aujourd’hui, ils reviennent en force. Souscrivent à l’action EDF plus que de raison et tentent du coup de redonner des couleurs à leur plan d’épargne en actions (PEA) aux performances jusqu’alors tristounettes. Du coup, certains retrouvent le sourire. Banques et courtiers en ligne remettent le museau à la fenêtre, font claquer les promos. Le vocabulaire que le grand public croyait disparu - frais de garde, commissions, plus value... - refait surface.
Tout cela est-il bien sérieux ? Bien prudent ?
Attention aux coups fourrés. Fermons les yeux sur ces Unes de magazines économico-financiers dressant la liste des meilleurs placements 2006. La Bourse ne donne jamais la tendance à venir, ellle s’engouffre dans les opportunités, qui définitivement et quoique l’on veuille bien nous faire croire, ne sont pas destinées à tout le monde.
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