Jade a cueilli des fleurs pour Aude, qui a fait un gâteau pour Alex, qui répare un meuble pour Fabrice, qui offre des livres à Carlos qui donnera un soutien scolaire à Lise, qui présentera Internet à Sophie qui garde le chat de Sonia qui accroche des tableaux chez... Jade. Non, nous ne sommes pas dans le monde édulcoré des Bisounours, mais sur SEL’idaire, le site des SEL ou Systèmes d’échange local : des citoyens qui échangent des services, des objets ou du temps en excluant toute référence monétaire.
1 minute = 1 fleur ou 1 grain de sel ou... 1 chien. Cette initiative, née au Canada en 1983, s’est développée en France à partir de 1995. Acte de résistance, de rencontre avec l’autre, moyen de combattre l’exclusion, lieu de réflexion sur la monnaie..., chacun voit le SEL à sa porte. Le site SEL’idaire fonctionne comme une petite agence de presse spécialisée avec son agenda, ses publications, ses actualités. Une plongée dans un réseau qui rappelle le fait que la richesse des 350 habitants les plus riches de la Terre est égale à celle des 2,3 milliards les plus pauvres.
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