Selon une étude des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) publiée le 13 octobre dans la revue Science, 2 millions d’habitants des pays en développement et à revenu moyen meurent chaque année dans les fumées nocives de leurs poêles défectueux. Une hécatombe plus sévère que celle causée par le paludisme.
L’appareil est largement utilisé. Près de la moitié de la population mondiale se chauffe et cuisine à l’aide de la biomasse – bois, résidus de récolte ou bouse – ou du charbon. Et ce sont les femmes et les enfants, souvent plus sédentaires, qui en sont les principales victimes. Exposés aux fumées, ils risquent la pneumonie, un cancer du poumon ou une affection pulmonaire chronique.
Les morts dues à des poêles défectueux
1. Chine : 548 900
2. Inde : 488 200
3. Nigeria : 95 300
4. Congo : 75 600
5. Ethiopie : 72 400
6. Pakistan : 56 100
7. Afghanistan : 54 000
8. Bangladesh : 49 400
9. Indonésie : 45 300
10 : Angola : 33 500
(Source : Organisation mondiale de la santé)
La solution ? Troquer ces poêles pour des cuisinières plus efficientes. De quoi épargner les humains et les forêts. « L’alliance internationale pour des cuisinières propres », une initiative américaine, a d’ailleurs lancé une campagne de chiffres. Nommée « 100 by 20 », elle milite pour l’installation de cuisinières moins polluantes dans cent millions d’habitations à l’horizon 2020.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions