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30-09-2011
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Société
Monde
Edito

Ombres et lumières

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Ombres et lumières
(Crédit photo : Flore-Aël Surun - Tendance Floue)
 
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Et si c’était pire ? Et si la crise s’aggravait encore ? Et si le système économique, financier, social et écologique sur lequel repose notre vie, s’effondrait ? Les livres d’histoire donnent des idées assez précises de ce que pourrait être le chaos de notre monde. C’est bien une ère de guerres, monétaires, pour le contrôle des matières premières ou pour celui de l’énergie, qui s’ouvrirait. Et comme dans tout conflit, les victimes tomberaient d’abord parmi les populations les plus fragiles, celles où la souffrance est déjà si forte, au Nord comme au Sud.

Curieusement, tout se passe comme si nos élites et les médias étaient fascinés par ce « pire ». Comment, sinon, expliquer que tous annonçaient, dès 2009, que, loin d’être résolue, la crise était « devant nous » ? Et que celle-ci, malgré ce que nous savions, est effectivement venue ? Désormais, alors que la population grecque a déjà consenti des efforts considérables, les Européens s’interrogent encore sur l’opportunité de laisser tomber l’un des leurs. Triste constat que celui d’un continent prêt à piétiner le serment de ses fondateurs : la solidarité au service de la paix.

Puisqu’il n’y a plus de limites, comment ne pas redouter qu’après la dislocation financière, nous ne soyons victimes d’autres périls, écologiques et sociaux ? Nous savons ce qui peut arriver sur le front du climat, de la biodiversité, des ressources naturelles, de l’énergie. Des experts, des sages, des scientifiques nous mettent en garde tous les jours, sur la base de faits étayés. Pourtant, nous continuons de traiter ces sujets avec une grande désinvolture.

La voie de l’audace

Fort heureusement, il n’y a pas de fatalité. La première bonne nouvelle, c’est que la crise fait surgir des idées neuves et des solutions que nous n’aurions osé envisager « en temps normal ». Fidèle à notre ligne, nous vous présentons dans ces pages quelques initiatives positives. La deuxième bonne nouvelle, c’est que certaines de ces solutions fonctionnent déjà : ne manque que notre bonne volonté pour les porter à grande échelle. Le tempo politique est favorable : plusieurs élections majeures, en France ou aux Etats-Unis, pointent à l’horizon et rendent possible des débats de société majeurs. La question de l’énergie et du nucléaire l’illustre parfaitement. A l’heure des choix de société, deux chemins se croisent donc sous nos yeux : la voie de la désinvolture est connue et sans issue. C’est sur celle-ci que le « Tea Party » américain ou le Front national proposent de nous emmener. L’autre voie est celle de l’audace. C’est celle que nous indiquent les citoyens qui ont fait naître le printemps arabe. —
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5 commentaires
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  • Ok pour souligner des initiatives qui, même franchement minoritaires, tracent de nouvelles voies, mais je crois qu’il y a une tendance un peu naïve à surestimer la portée des débats ouverts par "les élections majeures en France et aux Etats-Unis". Je ne suis pas sûr que ces arènes permettent tellement de faire évoluer les lignes, particulièrement lors de ces échéances.

    27.10 à 09h01 - Répondre - Alerter
  • Euh, si je dis que la Terre patiente encore jusqu’à décembre 2012, pour décider d’imploser ou pas...Entre nous, les Romains ont réussi à PRESQUE éradiquer le culture druidique, rien qu’en rasant les forêts gauloises, qu’ils ont créé le Vatican après avoir été payés pour crucifier qui vous savez...Que Berlusconi n’est qu’1 des clones de la cupide, gloutonne perversion de l’humanité...Que de multitudes solutions alternatives existent depuis longtemps, mais que l’ignorance, la peur et la paresse des électorats, contribuent à la destruction accélérée...

    20.10 à 11h47 - Répondre - Alerter
  • Si on considère l’empire romain, celui-ci est né au 8ème siècle avant J.C. ; il a atteint son apogée au 2ème siècle après J.C. avant de décliner jusqu’au 8 ème siècle après JC. Il en restait même encore des traces, en Anatolie, au 12ème siècle...alors qu’en France commençaient les premières croisades...
    Et les élites romaines n’y ont rien pu, trop préoccupées qu’elles étaient à préserver leur siège d’édiles !
    Cet atlas de l’Europe est très intéressant pour se faire une idée :http://www.euratlas.net/history/europe/fr_index.html.
    Ceci étant, si l’humanité "moderne" a atteint son apogée dans la 2ème partie du 20ème siècle, il lui faudra, peut-être, quelques centaines d’années pour disparaitre totalement, mais, compte tenu de la vitesse à laquelle nous gaspillons nos ressources, notre environnement et détruisons notre biodiversité, ou compte tenu de la manière dont nous traitons nos frères les plus pauvres, les plus défavorisés, c’est certainement dans un délai beaucoup plus court qu’elle disparaitra. Cent ans ? Moins ?
    Nul ne peut le dire, mais c’est, j’en suis convaincu, désormais inéluctable...

    13.10 à 12h23 - Répondre - Alerter
    • que vous êtes noirs ? (dans l’esprit...)
      pour ma part, je crois à l’intelligence et à la capacité des "citoyens" du monde. Dans la pire des situation, l’Homme finit par trouver un chemin de sagesse qui le fera grandir en humanité. Il faut du temps, la révolution casse un système pour en établir un autre...et ce n’est pas de système dont l’homme a besoin, mais bien de savoir vivre avec les ressources disponibles. Je pense que c’est ce que nous sommes en train d’ apprendre. La crise fait de la casse, elle est pourtant nécessaire pour avancer, essayons de soutenir les plus faibles pour passer ce cap, mais ce n’est pas ce qui est en cours !

      20.10 à 06h37 - Répondre - Alerter
  • Ne serait-il pas intéressant que quelqu’un nous éclaire sur les années, ou les décennies, qui ont précédé la chute des civilisations qui nous sont proches, romaine et grecque ? Quel était l’état d’esprit des populations de l’époque ? Quelles étaient les prémices annonciatrices du déclin ? En quoi les situations sont-elles comparables ? En quoi diffèrent-elles ?

    4.10 à 20h18 - Répondre - Alerter
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