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14-12-2005

Adieu aux autoroutes

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  • L’Etat vend les autoroutes françaises pour près de 15 milliards d’euros. C’est une excellente nouvelle et pourtant on entend quelques insatisfaits crier au scandale. "On vend les bijoux de famille", dit-on. Oui, on les vend et tant mieux. D’abord parce qu’on les vend à un prix plus qu’honorable. En ces temps de disette fiscale il n’est pas inintéressant d’encaisser de telles sommes. Ensuite, ce n’est pas moi qui le dis, mais c’est vous, Terra Economica : si demain, ou disons à moyen terme, la circulation automobile est réellement condamnée (voir votre dossier Climat : quand le ciel nous tombera sur la tête, vous parlez de 2043...) alors les autoroutes ne vaudront plus rien. Moralité : l’Etat aura construit ces routes, les aura rentabilisées pendant des années via des sociétés autoroutières publiques. Une fois rentabilisées, l’Etat les vend à un fond d’investissement (l’australien Macquarie). Et comme lors de la conférence de Montréal sur le changement climatique, tout le monde a avancé (sauf les USA, mais pour combien de temps ?) dans la direction d’un nouveau protocole, plus sévère que Kyoto, alors on peut dire effectivement que la circulation automobile ne peut que se réduire à long terme. Donc que l’Etat, pour une fois, a fait une excellente affaire : mutualisation des profits et privatisations des risques !

    14.12 à 23h16 - Répondre - Alerter
    • et adieux aux bénéfices qui allaient ENFIN se degager \o/ quelle bonne nouvelle !!!

      15.12 à 09h14 - Répondre - Alerter
    • wolff andré : Adieu aux autoroutes

      bjr,
      d’abord les autoroutes ont été bradées à la moitié de leurs prix et ensuite si les acheteurs y perdent ce qui m’étonnerais, ce serait encore aux contribuables de participer:privatisons les benefs,nationalisons les pertes......................
      quand à la circulation routière ,lorsque le pétrole sera à plus de 100 dollars peut-etre que les gens reflechiront avant d’utiliser un vehicule pour se deplacer mais ce qui compte c’est que le lobby pétrolier et les constructeurs y trouvent leurs comptes et après nous le déluge
      bon il y a du boulot sur la planche .salutations.
      andré

      15.12 à 10h49 - Répondre - Alerter
    • La question, c’est aussi : qui, des pouvoirs publics (s’ils détenaient toujours ces sociétés d’autoroutes), ou des investisseurs privés (qui viennent de les acquérir et entendent bien rentabiliser leur mise de fonds), serait le plus susceptible d’entraver toute marche ;-) vers une société plus sobre en émissions de gaz à effet de serre et donc moins tournée vers les transports routiers ?

      Le plus probable, c’est que les blocages existent des deux côtés, mais il est vrai qu’on peut penser que l’Etat, en se dégageant via ces privatisations, s’ouvre peut-être une marge de manoeuvre question politique des transports, même si ce n’est évidemment pas l’objectif premier.

      Ceci étant, ça m’étonnerait franchement que les acquéreurs des sociétés d’autoroutes aient investi sans s’entourer de garanties contractuelles sérieuses. Si c’est le cas, on se retrouve dans une situation type AMI (le projet d’accord multilatéral sur l’investissement enterré suite à l’action des altermondialistes) : l’Etat après avoir privatisé n’a plus la possibilité de mener la politique de son choix...

      15.12 à 18h05 - Répondre - Alerter
    • et pour les 17.000 salariés du secteur autoroutier désormais privatisé, c’est l’ultime angoisse pour la pérennité de nos emplois, même si aucun ministre, aucun député, ni aucun médias n’aura jamais parlé des 17.000 emplois de notre secteur : Autoroutes Prais Rhin Rhône - AREA sont bradées - j’ai bien dit bradées - à Eiffage, roi du béton et du contrats intérim, et à Macquarie, la banquie australienne adorée des fonds de pension canadiens : NULLE et ARCHI NULLE cette privatisation, mais elle est bien à l’image du Gouvernement le plus bête du monde qui nous gouverne ! M. BRETON s’est une fois de plus couché devant le monde de la Finance, en bon collabo de ce système ultra libéral : REAGISSONS !

      10.01 à 17h42 - Répondre - Alerter
    • Effectivement, on reproche trop souvent à nos politiciens de ne pas se projetter à long terme ! Mais dans ce cas de figure, c’est réussi et les résultats seront inespérés ...... pour les acquéreurs privés des autoroutes !!!
      Car enfin, avant qu’on en arrive à une baisse de circulation tellement significative que les autoroutes seront dans le rouge (! !!!!!), il se passera BEAUCOUP d’années avec BEAUCOUP de bénéfices.
      Qui ne tomberont pas dans l’escarcelle de ceux qui ont payé les autoroutes, c’est-à-dire l’Etat c’est-à-dire NOUS ;-(((, mais dans celle de quelques GROS PRIVES !
      Et en plus, André ne l’a peut-être pas entendu de la bouche du PDG de Vicendi, L’Etat prendra en charge une partie de l’entretien des autoroutes !
      FORMIDABLE OPERATION !!!

      24.01 à 10h56 - Répondre - Alerter
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