A tous ceux qui, le moral en berne, constatent l’ampleur des catastrophes environnantes, un conseil : regardez ces « artisans du changement » à l’œuvre. Partout dans le monde – 26 pays au total –, ces pionniers, universitaires, scientifiques, artistes, entrepreneurs font émerger des idées nouvelles.
La première saison décline dix reportages sur des sujets parfois peu traités en images : le biomimétisme, l’entrepreneuriat social, le recyclage… On retrouve des visages connus, ceux du prix Nobel de la paix 2006 et chantre du microcrédit Muhammad Yunus ou de Tristan Lecomte, fondateur de la marque de commerce équitable Alter Eco, mais la plupart sont peu médiatiques.
A Dhaka, la capitale du Bangladesh submergée par les ordures, on rencontre les fondateurs de Waste Concern, qui collectent les déchets organiques à domicile et les transforment en engrais naturel vendu ensuite à bas prix aux paysans. A Philadelphie aux Etats-Unis, on découvre, sur les immeubles, les fresques du Mural Arts Program, dirigé par l’artiste Jane Golden qui cherche à donner un sens créatif à la vie de jeunes en mauvaise posture. En Colombie-Britannique, au Canada, un chef d’entreprise se marie selon les rites amérindiens et collabore avec les Nord-Amérindiens pour exploiter une carrière de sable sur leur territoire…
Face à des problèmes globaux (changement climatique, crise économique, etc.), ces solutions locales paraissent puissantes et porteuses d’espoir. Pourquoi ? Parce qu’elles sont simples, duplicables et fondées sur l’intelligence collective. Pourvu qu’il y ait une loi des séries derrière ces parcours magnifiques. —
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions