Ah, ces petites côtelettes d’agneau... Au barbecue, c’est un régal. Pourtant, avec 39,2 kg de CO2 au kilo, elles sont aussi championnes au rayon de l’impact environnemental. La faute aux ressources nécessaires à leur production. Dans l’idéal, il faudrait donc s’en passer ou, du moins, en manger plus rarement.
Consommer différemment, lutter contre le changement climatique tout en protégeant sa propre santé – car l’agneau est aussi particulièrement gras ! - voilà ce que propose le rapport intitulé « Le guide du mangeur de viande ». Soyons clairs : il ne s’agit pas de devenir végétarien à tout prix, mais bien de prendre conscience de l’impact qu’a notre consommation de viande sur la planète.
A bas les protéines animales
L’étude sur laquelle ont planché les chercheurs de l’organisme américain « Environmental Working Group » s’attarde sur une vingtaine de protéines différentes, depuis le champ jusqu’à l’assiette. Conclusion : il faut diminuer notre consommation de protéines animales, et privilégier les végétales.
Les données fournies par le ministère américain de l’Agriculture, le USDA, permettent donc quelques savoureux calculs. Ainsi, si chaque Américain se passait, une fois par semaine pendant un an, de viande et de fromage, cela équivaudrait en termes de gaz à effet de serre à 7,6 millions de voitures de moins sur la route. Pas mal, non ?
Le fromage : lourd sur la balance des émissions
Sur le podium des aliments les plus polluants, on trouve donc l’agneau, le bœuf, mais aussi le fromage. Et oui, le fromage ; ce qui fait d’ailleurs des végétariens des élèves plutôt moyens, avec 13,5 kg d’émissions de CO2 par kilo de fromage... à moins de se concentrer exclusivement sur les légumes, 13 fois moins polluants que le porc.
Le rapport profite aussi de l’occasion pour rappeler que 20% de la viande produite aux États-Unis part à la poubelle sans avoir été consommée. Et teste les citoyens-consommateurs sur ces toutes données dans un petit test (en anglais) qui résume le tout.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions