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27-06-2011
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La Question De La Semaine

D’après vous, faut-il investir 1 milliard d’euros dans le nucléaire de demain ?

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D'après vous, faut-il investir 1 milliard d'euros dans le nucléaire de demain ?
 
Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse sur les « investissements d'avenir », le 27 juin, a estimé que la France doit investir 1 milliard dans le nucléaire du futur. Et vous ?
SUR LE MÊME SUJET

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a annoncé le déblocage de 1 milliard d’euros, afin, notamment, de « renforcer la recherche dans le domaine de la sûreté nucléaire » et de développer le nucléaire de 4e génération.

Toujours selon le chef de l’Etat, « il n’y a pas d’alternatives au nucléaire aujourd’hui. Il faut donc développer le nucléaire et les énergies renouvelables ».

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42 commentaires
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  • On peut consacrer un milliard à financer la mise à la retraite d’office de 80% des scientifiques nucléairocrates qui continuent à nous prendre pour des caves. Le nucléaire civil à base d’uranium enrichi est une escroquerie intellectuelle fondamentale. Le plutonium qu’il produit est un déchet utile aux applications militaires. Pour le reste, on ne sait pas quoi en faire. Alors on a inventé la surgénération. Le surgénérateur de Malville a été une catastrophe économique, technique et scientifique. Maintenant, les chinois et les indiens s’y mettent. Mais attention, c’est de la nouvelle génération. Les catastrophes éventuelles ? S’en fichent. De toute façon, ils ont trop de population. Un tiers de moins leur sourirait assez. Ici, vous devriez y penser...
    Les solutions dites de nouvelle génération, c’est un "truc" industriel qui n’a souvent aucun fondement, ni technique, ni scientifique. Le meilleur exemple ? L’EPR. Voyez où on en est en Finlande, avec lui, quand le client ne badine pas avec la sécurité. Combien Areva a-t-il déjà perdu sur ce chantier ? Ca fait 40 ans qu’on nous raconte que la fission n’est que transitoire et que bientôt on maîtrisera la fusion. C’est Iter ! Un gouffre et aucune certitude de résultat avant 30 ou 40 ans, et encore.
    Dire que les EnR ne couvriront que quelques petits points (1.2,3%) des besoins est la marque d’une certaine ignorance ou d’une mauvaise foi certaine. Quelle proportion de leur production électrique sont couverts, en Espagne et au Danemark par l’éolien ? En Allemagne par l’éolien et le photovoltaïque ? En Israël par le photovoltaïque ? Et entendre les pronuks se draper dans la défense de la biodiversité pour attaquer les EnR, ça serait risible si les enjeux n’étaient pas aussi graves... et urgents.

    6.07 à 18h22 - Répondre - Alerter
  • il faut investir 1 milliard dans les énergies renouvelables et sortir du nucléaire, comme 77% des français le souhaitent. Mais je crains fort qu’on ne soit pas en démocratie sur ce sujet et que les dirigeants, pourtant nos élus, censés nous écouter, ne tiennent pas compte de notre avis !
    regardez ce que ce gouvernement a fait au solaire, c’est tout dire !

    2.07 à 12h09 - Répondre - Alerter
  • Lisez l’excellent ouvrage de Corinne Lepage à ce sujet. Très instructif !

    1er.07 à 19h45 - Répondre - Alerter
  • A quoi bon poser une question à laquelle TE a déjà répondu en nous offrant cette excellente interview de Jeremy Rifkin ???
    CQFD

    1er.07 à 13h56 - Répondre - Alerter
    • Ciron : Homo Empathicus

      Précision : le discours de Rifkin n’est pas uniquement sur le Nucléaire.
      Il parle aussi du nucléaire.
      Que dit il vraiment ? :

      <<
      ... L’ère du pétrole est déjà condamnée. ...

      ...une nouvelle civilisation .... qui consomme moins d’énergie...

      ... la population augmente trop vite pour permettre de couvrir tous les besoins.

      ..... Si l’on ne change rien, on siffle la fin de la partie. L’extinction de notre espèce. ....

      ...Nous sommes à une étape qui pourrait mettre en danger la capacité de notre espèce à survivre. C’est le début d’une longue, dangereuse voie sans issue. Nous ne l’avons simplement pas encore réalisé. ...
      >>

      En 1948, deux Américains Vogt et Osborn faisaient déjà une analyse (un "état des lieux") similaire sur la surconsommation et la surpopulation... et eux pointaient sur la science, la diffusion des connaissances, et faisaient confiance à l’intelligence de l’humanité pour prendre les décisions que la raison impose.
      60 ans ont passé : connaissances et intelligence ont été utilisées pour un pillage plus scientifique/ méthodique des ressources.

      Aujourd’hui, Rifkin fait confiance au naturel empathique de l’humanité.

      Dans les deux cas, l’analyse est bonne.
      Mais la solution est incantatoire.

      Car nous n’avons pas encore compris clairement pourquoi, dans toutes les grandes cultures, l’homme fait l’inverse de ce que son intelligence lui suggère. Quand nous l’aurons compris, nous pourrons espérer modifier son comportement. A défaut, nous entraînerons un grand nombre d’autres espèces vers l’Extinction.

      (copié-collé)

      2.07 à 16h46 - Répondre - Alerter
  • oui il faut investir dans le nucléaire pour relancer l’industrie des dosimètres et éco-compenser sarko-one.

    1er.07 à 13h10 - Répondre - Alerter
  • NON, et NON, nous ne devrions pas investir dans le nucléaire. Que laisserons nous à nos enfants. Comment les habitants de cette terre feront pour nettoyer les poubelles que nous sommes entrain de leur préparer ?

    Les politiques ont la mémoire courte..et il semble que nous aussi...le Japon est-il donc si loin.

    Je préfère de loin le monde que nous prépare Mme Joly et Mr Hulot, débat très intéressant hier.
    J’espère que nous serons nombreux à faire confiance à ceux qui nous amènent à une autre façon de voir le monde et peut-être de le vivre.

    1er.07 à 11h38 - Répondre - Alerter
  • Non non et non !
    Il faut cesser d’investir massivement et de sponsoriser le nucléaire et s’atteler à des solutions vraiment durables telles que les économies d’énergie et les énergies renouvelables !!!

    1er.07 à 10h14 - Répondre - Alerter
  • oui, bien sur en attendant mieux....
    Mais la encore on ne s’attaque pas au vrais problemes ;
    1_ la surpopulation
    2_la surinformation
    et surtout qu’il faut utiliser toutes les formes d’ énergie
    ce qui implique de trouver un moyen de stokage autre que les
    batteries . quand vous pensez qu’il tombe plus d’1 Kw au métre carré
    avec le soleil.

    30.06 à 14h30 - Répondre - Alerter
  • Qu’est ce qu’1 milliards d’€ ? une broutille dans l’océan du budget de la france.

    Quant aux antinucléaires, il faut revenir un peu sur le problème de l’offre et de la demande qui doit être identique dans le cas de l’énergie. par définition les Enr sont intermittantes et n’importe quel énergéticien vous dira qu’il faut au minimum assurer une part d’énergie dont le volume est assurée par du thermique ou du nucléaire.

    La solution tout Enr n’est pas possible dans l’état actuel de nos connaissances, sauf si le consommateur lambda est prêt à se prendre des interruptions de courant à tout moment ou si on arrive à se conformer au théorème de la limite centrale dans le domaine de l’énergie (une grande quantité de source d’énergie d’origine variée peut malgré les faits aléatoires fournir un volume énergétique donné).

    Quant au stockage de l’énergie par le système de remontée d’eau dans des lacs ou de systèmes de batterie au lithium pose aussi d’autres problèmes.

    Arrêtons ce manicheisme pour ou contre le nucléaire et faisons en sorte qu’elle soit une énergie de transition la plus soft possible en attendant l’arrivée de solutions énergétiques non carbonées massives. L’initiative Désertec pourrait nous éclairer sur la viabilité d’un tel système de production industrielle d’énergie solaire....mais pour cela il faut d’abord résoudre les pbs géopolitiques de sa mise en oeuvre.

    29.06 à 18h48 - Répondre - Alerter
  • Investir pour développer les réacteurs de 4ème génération >>> NON
    Investir pour le démantelement des centrales >>> OUI
    A ce jour, il n’y a toujours pas de "réelles" solutions pour le traitement des déchets radioactifs. Il faudrait aller vers une transition énergétique, investir fortement dans les énergies renouvelables, il n’y a que des avantages pour l’Homme et la planète. Plus sure et plus propre, elles représentent le meilleur investissement pour l’avenir.

    29.06 à 09h34 - Répondre - Alerter
  • Entiérement d’accord avec Th...la plupart des personnes qui donnent une opinion défavorable sur le nucléaire le font sur l’état des connaissances industrielles actuelles des réacteurs.

    En se plongeant un peu dans les labos on se rends compte qu’il existe des solutions nouvelles permettant de bruler les déchets et de produire de manière plus propre tout en limitant les risques. Ainsi la production d’energie nucléaire fissile via une ligne d’accélérateur rendrait tout risque de fusion du coeur inopérant puisque l’arret du système d’accélération de particule annihile la transmutation des éléments à longue durée de vie.

    De même qu’il ne faut pas hypothéquer l’avenir en stoppant la R&D sur les Enr, il ne faudrait pas faire la betise d’arrêter toute recherche sur le Nucléaire.

    29.06 à 09h18 - Répondre - Alerter
  • Investir encore un milliard .......
    pour aller vers un avenir terrifiant à la Fukushima ?
    A-t-on le droit de choisir de "pourrir" la terre pour des milliers d’années ?
    Quid des problématiques (infinies, problème insoluble, aucune fiabilité) du "retraitement" ??

    Certes il faudra des sacrifices, mais quoi de pire que le pire ?
    Devenons civilisés : évitons le pire.... à tout prix.....

    29.06 à 09h17 - Répondre - Alerter
  • Evidemment mais uniquement dans la recherche et le dévelopement des technologies et bonnes pratiques en matière de démantèlement. Si l’on ne fait rien en ce sens, ce sera, une fois de plus, les allemenads qui seront à la pointe des technologies de démantèlement et nous ferons appel à eux pour faire ce travail.
    Il est donc urgent d’investir au moins 1 milliars en R&D sur le démantèlement

    28.06 à 17h31 - Répondre - Alerter
  • L’utilisation de toute énergie fossile me semble être conceptuellement une erreur, voire une faute. Et bien des énergies renouvelables sont condamnables quand elles ne respectent pas suffisamment l’environnement vivant animal/végétal/ ni les populations autochtones humaines.

    Mais il ne s’agit pas de ré-écrire l’Histoire : nous sommes au milieu du gué, et avons développé des énergies dont il faudra se défaire.
    Vers quel type de sociétés le monde doit-il aller ? Un monde avec une énergie 100% renouvelable ET qui respecte les autres formes de vie.

    Celà voudrait dire :
    - réduire drastiquement la consommation par tête en Occident.
    - modérer l’augmentation de la consommation dans les pays émergents.
    - réduire progressivement la population humaine mondiale (choix individuel).

    Dans ce contexte, nous fermerions TOUTES les forme de production d’énergie non renouvelable, en commençant autant que possible par le charbon, le pétrole, etc ... et en finissant par le nucléaire, dans un demi-siècle ou deux.

    Dans l’intervalle, il faudrait fermer les centrales nucléaire trop anciennes ou mal placées (seismes/inondations), et renforcer la sécurité des autres (y compris attaques terroristes).

    Le 100% énergie renouvelable est une UTOPIE pour une population mondiale à 7 ou 9 milliards d’humains, et encore plus si l’on prétend défendre la biodiversité et l’environnement !
    Aujourd’hui, le nucléaire est idéal comme TRANSITION vers un monde où toute l’énergie serait renouvelable ET où l’homme serait respectueux des autres espèces vivantes et de son environnement.
    Le nucléaire permettrait aussi de réduire le risque d’emballement du réchauffement climatique.

    Du milieu du gué où nous nous trouvons, le choix du nucléaire est la moins mauvaise solution sur le long terme.

    28.06 à 16h43 - Répondre - Alerter
    • Bonsoir,

      Vous décrivez ma façon de voir les choses...
      Je nous souhaite bien du courage pour baisser notre consommation d’énergie à un niveau satisfaisant...

      cordialement

      28.06 à 21h54 - Répondre - Alerter
      • L’accroissement de la population humaine serait décrite comme étant une infestation pour toute autre espèce.

        Il y a je pense deux choses qui n’arriveront pas dans le prochain siècle  :
        - la réduction de la consommation par tête au niveau mondial
        - la réduction de la population au niveau mondial

        Par conséquent  :
        - le réchauffement climatique ira en s’accélérant
        - une nouvelle Grande Extinction est en marche

        Ce que l’on peut espérer est que H. sapiens fasse partie des premières espèces concernées : la probabilité de survie serait alors plus grande pour les autres espèces vivantes, et celà favoriserait peur-être l’apparition de quelques nouvelles espèces analytiquement intelligentes, dans le prochain million d’années ou deux....

        28.06 à 23h20 - Répondre - Alerter
  • Non et de toute façon se sera toujours beaucoup plus qu’un milliard d’euros

    28.06 à 15h29 - Répondre - Alerter
  • Qu’il n’existe pas d’alternatives zéro CO2 capables de répondre à la demande actuelle comme le fait le nuk en France, c’est pas complétement faux.
    En revanche, investir dans le nuk en 2011, c’est une fois de plus révélateur de l’incapacité de nos décideurs à tourner la page du XXème siècle et des limites du modèle actuel. NS comme bcp d’autres décideurs actuels déjà en poste depuis trop longtemps ont une foix inébranlable dans la toute puissante croissance et le dogme du "toujours plus"...
    Pourtant, pas besoin d’être un fin analyste pour comprendre et démontrer que les tendances d’avenir seront durablement orientées vers le "moins de...". Un discours que les formatés de croissance à tout prix sont incapables d’entendre. Pourtant, il va bien falloir, de grès ou de force, mettre un pieds dans le monde d’après avant qu’il ne soit définitivement trop tard...
    C’est le modèle tout entier qu’il faut changer, pas uniquement les décideurs.
    http://www.green-e-motion.fr/blog,l...

    28.06 à 14h26 - Répondre - Alerter
  • Non ! Ne recommençons pas avec le nucléaire ce que nous avons déjà fait avec le pétrole : consommer jusqu’à épuisement des ressources. Il y en a encore pour 30 à 40 ans d’uranium au rythme actuel, alors si tout le monde s’y met j’ai peur que nous soyons condamnés dans les 20 ans. Même s’il y en avait pour 50 ans (moins de 2 générations de centrales nucléaires), on fait quoi après ? Dans 100 ans, 200 ans, 500 ans, 1000 ans, 10 000 ans ? Quid des coûts de démantèlements, de retraitement, d’enfouissement et des risques sanitaires ?
    Investissons plutôt ces sommes pour limiter nos consommations et investir dans les énergies renouvelables, donc durables.

    28.06 à 14h21 - Répondre - Alerter
  • elle est condamnée car la population n’en veut pas.On ne base pas sa politique énergétique sur ce que font les chinois et les indiens.Ils se trompent comme nous nous sommes trompés sur l’énergie nucléaire et il n’est jamais trop tard pour bien faire.Sortons du nucléaire !

    28.06 à 14h12 - Répondre - Alerter
  • 1 milliard pour le nucléaire de demain, c’est trop.
    1 milliard pour sécuriser les installations actuelles et assurer la transition vers les EnR, c’est mieux !

    28.06 à 13h40 - Répondre - Alerter
  • NON ! Utilisons cet argent pour démanteler, décontaminer nos vieilles centrales au fur et à mesure de leur fin de vie. Investissons dans des énergies sans risques pour nous mais aussi pour les générations futures , je pense aux déchets....Il faudra en tenir compte lors des prochaines élections présidentielles, forcer les candidats à débattre "entre autre" de ce sujet qui nous engage pour des siècles

    28.06 à 13h02 - Répondre - Alerter
  • Si c’était une énergie condamnée, pourquoi les Chinois et les Indiens invertiraient autant dans la surgénération ?

    Par exemple :

    - L’an dernier, Les Chinois annonçaient la construction de deux BN-800 (successeurs des surgénérateurs BN-600) avec les Russes http://www.nuclearcounterfeit.com/?...

    - En début d’année, ils ont présenté leur usine de retraitement (http://www.actu-environnement.com/a...)

    - Il y a quelques semaines, ils annonçaient le développement d’une filière au Thorium : http://www.wired.com/wiredscience/2...

    Le programme est cohérent. Vu la puissance industrielle, il n’est donc pas exclu que dans 20 ou 30 ans ils aient une dizaines de surgénérateurs, en progression exponentielle au fur et à mesure de la production de matière fissile.
    D’ici là, ils ont du charbon, et un peu d’EnR pour faire joli.

    L’Inde a elle aussi son programme de sur-générateur, focalisé sur la filière Thorium.

    Plein de pays continuent avec le nucléaire, car ils n’ont pas la choix ... et l’auront de moins en moins au fur et à mesure de la déplétion des énergies fossiles.

    (Notez qu’un millard, c’est rien. Sarkozy a approuvé la construction d’un terminal méthanier à Dunkerque pour 1,5 milliard d’Euros, les Allemands dépensent des milliards pour des gazoducs sous la Baltique, les pétroliers dépensent 350 Milliard par an en recherche-développement . L’investissement dans les EnR est à la hauteur de leur place dans le mix énergétique mondial).

    28.06 à 12h42 - Répondre - Alerter
    • En quoi le fait que les Chinois et les Indiens investissent dans le nucléaire implique que cette énergie ne soit pas condamnée ?
      Une grande partie de l’uranium exploitable "facilement" (à ciel ouvert) ce situe entre l’Inde et la Chine, donc cette energie n’est sans doute pas condamnée pour eux, mais pour nous qui sommes dépendants du nucléaire et qui n’avons pas d’uranium...

      Plein de pays continuent avec le nucléaire, car ils n’ont pas la choix ... et l’auront de moins en moins au fur et à mesure de la déplétion des énergies fossiles.

      1. l’uranium EST une ressource fossile donc non renouvelable
      2. si il y a du choix !! le choix d’investir dans les 7 énergies durables et renouvelables : biomasse, soleil, géothermie, hydrolique, océan (marées), vent...

      Il y a eu 2 catastrophes majeures en 50 ans d’exploitation du nucléaire. La probabilité qu’il y en ait plus de 2 dans les 50 prochaines est tout sauf négligeable ! Peut-on prendre se risque ?!

      28.06 à 13h36 - Répondre - Alerter
      • C’est justement parce que l’uranium est une ressource fossile que les Chinois et les Indiens vont faire de la surgénération (en clair, refaire super-phénix) . La surgénération rend le nucléaire ... renouvelable, en permettant de créer du combustible nucléaire (Pu, Th) en même temps que de la chaleur.
        Pour les choix, c’est à voir. Les EnR que vous citez ne doivent pas dépasser 0,3% de l’énergie primaire mondiale. Est ce leur taux de croissance sur des durée longues permettra de compenser la déplétion des ressources pétrolières ou gazières ? c’est très peu probable.

        28.06 à 14h52 - Répondre - Alerter
      • C’est justement parce que l’uranium est une ressource fossile que les Chinois et les Indiens vont faire de la surgénération (en clair, refaire super-phénix) . La surgénération rend le nucléaire ... renouvelable, en permettant de créer du combustible nucléaire (Pu, Th) en même temps que de la chaleur.
        Pour les choix, c’est à voir. Les EnR que vous citez ne doivent pas dépasser 0,3% de l’énergie primaire mondiale. Est ce leur taux de croissance sur des durée longues permettra de compenser la déplétion des ressources pétrolières ou gazières ? c’est très peu probable.

        Pour les risques, ça se calcule en fonction des risques des solutions alternatives. Un recours au charbon et au gaz présente aussi des risques (climatiques, géopolitiques, économiques, alimentaires, .. ) .

        28.06 à 14h56 - Répondre - Alerter
  • Non, clair et net : quand on voit le coût de démantelement d’une installation nucléaire, on se dit qu’il vaudrait mieux investir dans la recherche sur les énergies renouvelables.

    28.06 à 11h46 - Répondre - Alerter
  • Cette idée protectioniste me choque profondément.

    Comment peut-on continuer à investir dans une technologie clairement condamnée ? Nous allons payer, via nos impots, pour financer la recherche dans une technologie qui ne sera jamais vendue hors de France ; de plus, les déchets vont compromettre l’avenir de nos enfants pendant des siècles : comment vont-ils payer leur élimination, impossible à ce jour, et sans doute hors de prix demain ? C’est un vrai scandale, on dirait une sorte de pot de vin géant !!

    Par ailleurs, quelles leçons le monde tire-t-il de Fukushima ? A part la France, c’est assez net : le monde civilisé dit ’arrêtons le carnage’ et stoppe tous ses programmes. Il semble que l’arrogance extrême de la France n’est vraiment pas une légende. Changeons vite l’image de notre pays si nous voulons qu’il reste compétitif, notre entêtement est idiot, égoïste, et dangereux. S’il n’y avait pas l’Europe, nous serions déjà sous le coup d’un boycot.

    Non au nucléaire. Mettons cet argent ailleurs. Un milliard, c’est beaucoup d’argent, on peut faire des tas de choses avec, et les idées ne manquent pas.

    28.06 à 11h25 - Répondre - Alerter
  • C’est la dernière des choses à faire. Il faut au contraire cesser tout investissement dans ce domaine : Génération 4, Iter dont les chances d’aboutissement sont infimes . L’avenir de l’industrie nucléaire se trouve être dans son propre démantellement ; il y a du boulot pour des centaines d’années ! Dans cette filière le chomage n’est pas à craindre avant longtemps.
    C’est une banalité maintenant : la sortie du nucléaire est parfaitement réalisable ; il suffit de volonté politique. L’exemple de l’Allemagne est là pour le montrer. Il est ridicule d’agiter le spectre de la pénurie d’électricité comme le font les monomaniaques pronuc. Une politique résolue de maîtrise de l’énergie est en mesure de diminuer fortement la demande d’électricité. Notre confort n’en serait pas vraiment affecté.
    Et quand bien même il le serait, c’est infiniment préférable à vivre sous la menace d’un accident nucléaire aux conséquences terribles ; avec pour perspéctive d’avoir à quitter pour toujours notre lieu de vie, d’être irradiés par centaines de milliers, voir notre santé menacée surtout celle de nos enfants, d’être confinés ou devenir des réfugiés du nucléaire !!
    Demandez donc aux milliers de victimes de Fukushima ce que leur "confort" est devenu !!

    28.06 à 11h23 - Répondre - Alerter
  • investir dans une technologie ingérable ! mais quel bonne idée, d’ailleurs les français ne veulent plus du nucléaire, trop dangereux, ils ne veulent pas de dosimètres sur leurs enfants pour aller a l’école, ils ne veulent pas d’augmentation des normes d’exposition aux radiations( bien pratique les normes, il suffit de les changer et hop tout s’arrange !!!)
    Ce passage en force est une spécialité de notre bon président qui est à lui tout seul l’incarnation du "conflit d’interet" .Bref et si les français décident de sortir du nucléaire en 2012 cet argent sera perdu.Parler de l’avenir du nucléaire est pathétique et criminel n’ayons pas peur des mots.

    28.06 à 09h54 - Répondre - Alerter
  • On voit bien là le résultat des lobbys des "élites" de la nation (X-Mines qui contrôle toute la filière nulcéaire) qui nous ont menés la où nous sommes, dans une impasse. Les emplois du futur ne sont pas dans le nucléaire, la planète entière le sait, mais pas la France. Toutes les technologies soutenables sont produites ailleurs, toutes les technologies permettant d’économiser sont produites ailleurs.
    1 Milliard d’euros, investis dans la performance énergétique (isolation, recherche technologique) serait beaucoup plus rentable et gage d’un avenir meilleur.
    En conclusion c’est une pure provocation que de proposer cette somme à cette filière qui se meurt lentement.

    28.06 à 09h16 - Répondre - Alerter
  • cet investissement de 1 milliard en plus dans le nucléaire de "demain", est à mon sens purement idéologique
    En effet plusieurs "éminences grises" dont notamment le professeur Bernard Laponche , ont déjà condamné ce type d’énergie, comme étant une énergie du passé.

    Cette énergie présentée à longueur de temps comme étant sûre en terme d’approvisionnement, peut en situation de sécheresse (moins d’eau pour refroidir" la chaudière"), être amenée à baisser sa production, voire arrêter certaines tranches de production.
    est-ce qu’il est raisonnable en période de réchauffement climatique, de rester dans l’omnipotence du lobby nucléaire, en dehors de tout débat public , dans une vraie démocratie
    Non, je pense qu’il faut, dès à présent songer à la transition énergétique et développer une solution orientée vers les économie d’énergie, et le mix-énergétique :

    En effet plutôt que de rester sur une énergie basée sur l’offre :( on vous offre une énergie pas chère (prix du KW/h), ( bien que subventionnée largement depuis des décennies) et une stabilité de l’offre énergétique), correspondant à une philosophie du passé .
    on devrait opter pour une énergie basée sur la demande, (produire en fonction du besoin" en temps réel"))
    - en faisant le choix de réseaux combinant bio-masse, hydraulique, éolien, photovoltaïque
    - en produisant en "temps réel" selon la demande ( la nuit la consommation est plus faible)
    - en mesurant la consommation avec des compteurs intelligents capable de faire la jonction entre consommation en temps réel et production LOCALE.
    un vrai investissement, en terme d’innovation et de recheche et développement, d’avenir aurait été le choix de l’innovation des économie d’énergie et de la transition énergétique.
    Les politiques se bornent toujours à faire de l’idéologie avec un aveuglement à long terme qui pourrait se révéler dans les décennies à venir, coupable.
    En plus, que devons-nous comprendre de cet investissement dans la sécurité nucléaire ;
    Nos centrales n’étaient donc pas sûres (j’avais cru entendre qu’elles l’étaient ...)
    Le gouvernement, prend l’alibi de la catastrophe de la centrale de Fukushima pour réinjecter dans le lobby du nucléaire, au lieu de se prononcer, radicalement sur un choix en terme de mix énergétique.
    A la veille de l’annonce pour les présidentielles 2012 de Mme Aubry, tout cela n’est que purement politique.

    Pourquoi ne pas faire le choix de la transition énergétique, dès maintenant.

    un peu moins d’idéologie, un peu plus de pragmatisme à l’allemande.

    THAT IS THE QUESTION.......

    28.06 à 08h09 - Répondre - Alerter
  • Investir dans le nucléaire de demain ? Vous voulez dire l’EPR ? Certainement pas ! Toute somme investie dans le nucléaire est une source de coûts infinis à long terme. Plus vite on arrêtera, moins mal ce sera. Si on ne s’y était pas engagés il y a quarante ans nous ne nous trouverions pas aujourd’hui face à des perspectives de coûts à venir tout simplement abyssales (et ceci au prix de risques eux aussi hors de proportion avec les "gains").
    La seule façon d’améliorer (un peu) la sécurité des centrales nucléaires est de les arrêter et de les démanteler.
    La seule façon de limiter les coûts exponentiels de cette filière démente, c’est d’y mettre fin.
    La France s’est engagée dans une impasse, qui lui coûte très cher, pas seulement en coûts directs, mais aussi en coûts indirects (déficit de création d’emplois, coûts sociaux, coûts sanitaires directs et indirects, mal-être généralisé, ...)
    Si on ajoute à cela la nécessité de former pendant des siècles des techniciens et ingénieurs qui devront surveiller et ’contenir’ les déchets d’une filière devenue improductive, et continuer à chercher des solutions pour gérer la radioactivité de ces déchets ...
    Il est clair qu’il vaut bien mieux investir dans des énergies d’avenir, génératrices d’emplois mais on s’est (on nous a ?) attaché un monstrueux boulet, dont on n’arrivera pas à se débarrasser et qui continuera d’être une source de coûts, d’emprunts, ... de faillite ??? Plutôt que des emprunts, il faudrait demander des comptes (financiers, moraux) à ceux qui nous ont engagés (et qui continuent à le faire) dans une telle absurdité. Bref que ceux qui ont choisi ou soutenu la filière nucléaire assument leurs abyssales responsabilités !

    28.06 à 07h19 - Répondre - Alerter
    • S’il faut 1 milliard d’euros pour démanteler le nucléaire à un rythme permettant sa substitution en énergies propres, pourquoi pas ? Si c’est trop, que le reste serve plutôt à la création d’énergies propres, et à la facilitation d’économies d’énergie.
      Dans beaucoup de domaines, on insiste très justement sur le fait que le risque zéro n’existe pas. C’est vrai pour le nucléaire, car quelle que soit la sophistication des techniques, l’homme est faillible et corruptible. Et le risque, avec le nucléaire, les Japonais nous ont montré à leurs dépens ce qu’il est.

      28.06 à 07h33 - Répondre - Alerter
    • Il y a le contexte historique : en 1960 guerre froide et perte des anciennes colonies productrices de gaz et pétrole. Ce à quoi le Général de Gaulle a répondu par l’indépendance énergétique et militaire de la France.... qui nécessitaient la mise en place de la production de centrale nucléaire pour répondre à ce double objectif de produire de l’électricité et de l’armement de dissuasion.

      Maintenant les choses ont changé, les changements climatiques commencent à être visible et le nucléaire apporte une solution sur le court et moyen terme de non production de CO2. Certes il reste les problèmes majeurs des déchets et de la sécurité des centrales mais l’abandon en l’état de nos savoirs faire en la matière est la dernière chose à faire.

      Je suis d’accord avec vous sur l’aspect économique et social du secteur des Enr par contre le déploiement massif d’énergie propre de substitution pose également le problème de rareté des matières premières (terres rares pour les aimants des moteurs/alternateurs electriques) ou d’environnement (batterie pour le stockage d’énergie intermittante).

      Pour ma part je plaide pour une sortie progressive des vieilles centrales mais pas n’importe comment.

      28.06 à 08h01 - Répondre - Alerter
  • La donne énergétique mondiale ira dans le sens du nucléaire puisque les chinois ont décidé de faire en sorte qu’ils soient les premiers au monde à proposer des centrales low cost génération 90 dont ils ont acheté les brevets et maîtrisent la conception.
    Il est clair que l’accident du Japon a marqué les esprits mais comme tout accident grave qui n’a pas lieu dans notre pré carré il finira tout comme Tchernobil à disparaitre lentement des esprits.
    Les chinois sont pragmatiques : ils fabriquent des panneaux solaires et les vendent aux occidentaux mais ne les installent pas encore massivement chez eux car il est nécessaire de subventionner cette énergie. Par contre l’éolien qui est compétitif par rapport aux énergies thermiques se développe bien dans leur pays, et il en sera de même du nucléaire.

    Si l’on regarde maintenant le cas allemand, il est clair que leur volonté de sortir rapidement du nucléaire se fera au détriment de la limitation de CO2 émis car ils comptent bien déployer de nouvelles centrales à charbon, plus propres certes que leurs consoeurs chinoises mais néanmoins émettrices elles aussi de CO2. Les allemands sont aussi connus pour leur pragmatisme ; ils l’ont déjà prouvé avec un programme de réduction d’aide sociale massive durant ces 15 dernières années les rendant en parti bien plus compétitif dans leurs relations commerciales avec les autres pays européens (50% de leur vente sont réalisées au sein de l’UE). En ce sens leur modèle n’est pas à suivre car une généralisation de celui ci entrainement une paupérisation massive de l’UE ainsi qu’un arrêt des échanges commerciaux. Ce qu’ils ont fait dans le domaine social, ils sont en train de le réaliser dans le domaine énergétique.

    Maintenant, si l’on s’arrête au cas français, il est clair que nous disposons de sérieux atouts dans le domaine de la recherche nucléaire. Il ya qques années de cela, j’avais eu l’occasion d’interviewer un directeur de recherche du CNRS spécialiste du nucléaire qui se plaignait que l’argent de la recherche pour le nucléaire soit consacré à des technologies du passé (EPR) alors que des solutions existent pour développer des centrales moins consommatrice d’uranium et capable de bruler leur propre déchet. Nous connaissons tous le cas de Superphenix dont le programme fut arrêté à la fin des années 90 mais il me parlait également de prototype de réacteur mixant des accélérateurs de particules à des coeurs nucléaires composés d’éléments de longue durée et pouvant les transmuter en éléments à courte durée de vie. Ce type de réacteur permettraient d’améliorer grandement les rendements énergétiques et bruleraient également les déchets à longue durée de vie. Cette technologie en tout cas serait bien plus réalisable que le projet mondial ITER dont on ne sait s’il verra le jour en terme industriel pendant ce siècle et très vorace en capitaux (20 milliards d’€)

    En conclusion, sur le pour ou contre nucléaire, je pense que l’on ne pourra se passer du mix énergétique et que la scène mondiale nous impose de continuer à développer ces énergies au même titre que les renouvelables. Il serait dangeureux et stupide de vouloir tout miser sur un seul type de production. La France est reconnue pour son expertise dans le nucléaire, il serait dommage qu’on décroche ce train là une fois de plus alors qu’on a raté celui de l’éolien et du solaire. Je fais le voeux que le prochain gouvernement donne une chance également aux énergies renouvelables mais il serait idiot de jeter aux orties notre expertise dans le nucléaire.

    28.06 à 07h06 - Répondre - Alerter
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