Des licenciements pour faute qui passent à la trappe, des contrats dans des entreprises qui n’ont jamais existé, les noms du beau-frère ou de la cousine donnés en guise de référence professionnelle : voici quelques-uns des exemples de CV "enjolivés" présentés par beaucoup de chômeurs en Afrique du Sud pour décrocher un emploi.
Cela pourrait prêter à sourire si cette pratique ne coûtait pas aux employeurs 40 millions de rands (plus de 5 millions d’euros) par an en moyenne en leur faisant embaucher des travailleurs non qualifiés pour le poste proposé. Deux grandes entreprises sud-africaines chargées de "traquer le fraudeur" ont déjà identifié plus de 100 000 tricheurs en vérifiant les qualifications et les diplômes de plus d’un million de travailleurs soupçonnés d’avoir menti sur leur parcours professionnel. Au classement des fraudes les plus répandues, le diplôme jamais obtenu arrive en tête, suivi de près par les fausses informations sur l’identité et les expériences professionnelles sorties tout droit de l’imagination des chercheurs d’emploi...
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